Étude REOB : impact de la carbétocine sur la mise en œuvre d’un programme de réhabilitation précoce après césarienne - 07/09/15
Resumen |
Introduction |
La réhabilitation précoce après césarienne est une approche multidisciplinaire qui favorise un rétablissement rapide des capacités physiques et psychiques, et plus spécifiquement dans ce contexte la restauration de l’autonomie maternelle pour faciliter les soins au nouveau-né et l’établissement de la relation mère–enfant.
Nous avons fait l’hypothèse que l’utilisation d’un protocole utérotonique court (administration unique d’ocytocique de longue durée d’action en peropératoire) favoriserait une réhabilitation plus précoce, sans augmenter le risque hémorragique.
Matériel et méthodes |
Nous avons mené une évaluation de soins courants, en maternité de type 3, selon un schéma avant/après. Les césariennes consécutives étaient incluses lors d’une 1e période selon un protocole classique d’oxytocine pendant 6h, puis sur une 2e période selon un protocole court avec carbétocine. Le programme multidisciplinaire de réhabilitation avait été mis en place depuis 4ans, et la carbétocine introduite en janvier 2015.
La réhabilitation étant un concept multidimensionnel et en l’absence de référentiel, nous avons établi un score clinique « 8 C » de 8 items cotés 0 ou 1 (1 point/réponse positive) : durée de perfusion<12h, durée de sondage vésical<12h, boissons dans les 6h, alimentation dans les 6h, relais PO des antalgiques avant la 12e h, 1er lever avant la 12e h, absence de nausées/vomissements, et score maximal de douleur<4 dans les 24 premières h. Un questionnaire était également distribué aux patientes.
Résultats |
Deux groupes de 70 et 68 patientes ayant respectivement des protocoles classique (oxytocine, juil–sept 2014) et court (carbétocine, fév–mars 2015) ont été comparés. Les données démographiques et obstétricales étaient comparables, notamment sur l’âge, l’IMC, la parité, les pathologies obstétricales, le taux de césariennes urgentes et la technique anesthésique.
Le score médian de réhabilitation était significativement amélioré : 4 [3;5] versus 5 [4;6] (p=0,001, Fig. 1). Cette différence restait significative sans l’item de durée de perfusion (score sur 7) : 3 vs 5 respectivement (p=0,02). Un score>4 était retrouvé chez 37 vs 68 % des patientes (p=0,0006). La satisfaction maternelle (cotée de 0 à 10) était en moyenne de 8±2 dans les 2 groupes, la durée d’hospitalisation de 6,5±5,8 vs 5,8 ±2,4jours respectivement.
Les taux d’HPP (1 vs 4 %), de séjour prolongé en SSPI pour atonie utérine (11 vs 4 %) et de recours à la sulprostone (9 vs 1 %) ne différaient pas entre les 2 groupes (Tableau 1).
Discussion |
L’utilisation d’un utérotonique de longue durée d’action semble favoriser la mise en œuvre d’un programme de réhabilitation précoce après césarienne.
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Vol 1 - N° S1
P. A151 - septembre 2015 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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