Retentissement hémodynamique du cathéter paravertébral ou de la péridurale thoracique dans la chirurgie oesophagienne avec thoracotomie et laparascopie : une étude prospective randomisée - 07/09/15
Resumen |
Introduction |
La péridurale thoracique (PT), gold standard de l’analgésie dans la chirurgie oesophagienne, induit des hypotensions qui pourraient compromettre la perfusion de la plastie. Le cathéter paravertébral thoracique (KTPV) échographique s’est développé. L’objectif principal était de comparer la fréquence des patients présentant au moins hypotensif dans les groupes PT et KTPV au cours d’une chirurgie oesophagienne par thoracotomie et cœlioscopie.
Patients et méthodes |
Après accord du comité d’éthique et recueil du consentement éclairé, 20 patients bénéficiant d’une chirurgie oesophagienne de type Lewis Santy, par laparoscopie et thoracotomie ont été randomisés. Les 2 groupes ont bénéficié d’un protocole d’anesthésie standardisé. Le protocole d’analgésie était identique avec un bolus de 5mL de Naropéine 0,2 % avec 10μg de Sufentanil injecté dans le cathéter à la fin du temps abdominal suivi d’une perfusion de Naropéine 0,2 % pendant le temps thoracique à la vitesse de 6mL/h. En postopératoire, l’analgésie était assurée par une analagésie auto-contrôlée associant Naropéine 0,2 % en fond continu à 6mL/h avec la possibilité de bolus de 4mL toutes les 15min.
Le critère de jugement principal était la fréquence des patients présentant au moins un épisode hypotensif imputable à l’anesthésie loco-régionale, et déficit par une pression artérielle moyenne (PAM) inférieure à 70mmHg ou une baisse de la PAM de 20 % par rapport à la PAM préopératoire. Les critères de jugements secondaires étaient le recours au remplissage vasculaire, aux amines vasoactives, l’évaluation de la douleur par une échelle numérique cotée de 0 (absence de douleur) à 10 (douleur insupportable) et la consommation en morphiniques.
Les données ont été recueillies en peropératoire et jusqu’à 48h postopératoires. La comparaison entre les 2 groupes a été réalisée par des tests non paramétriques. Les résultats sont exprimés en n(%) ou médiane (25–75 quartiles). p<0,05 considéré comme significatif.
Résultats |
Onze patients ont été inclus dans le groupe PT et 9 en KTPV. La fréquence des épisodes hypotensifs était significativement plus élevée dans le groupe PT (9/11) par rapport au KTPV(1/9) p=0,022. Dans le groupe PT 9(73 %) patients ont nécessité un recours au remplissage et seulement 1(12 %) dans le groupe KTPV, p=0,02. Il n’existait pas de différence significative entre KTPV et PT pour le recours aux amines vasoactives, l’intensité douloureuse et la consommation en morphiniques.
Discussion |
Dans la chirurgie oesophagienne, le KTPV semble être associé à une meilleure stabilité hémodynamique par rapport à la PT avec un niveau d’analgésie similaire. Des données complémentaires sont nécessaires pour confirmer ces résultats.
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Vol 1 - N° S1
P. A146-A147 - septembre 2015 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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