Évaluation de l’intérêt de la cœlioscopie dans la prise en charge de la sténose hypertrophique du pylore au CHU de Hautepierre : étude rétrospective de 2011 à 2013 - 07/09/15
Resumen |
Introduction |
Les bénéfices de la cœlioscopie chez l’adulte ne sont aujourd’hui plus discutés, cette technique a démontré ses avantages dans de nombreuses indications. Chez le nouveau-né et le nourrisson cette technique a un impact physiopathologique plus important que chez les sujets plus âgés. Son intérêt est donc encore débattu. La sténose hypertrophique du pylore (SHP) est une pathologie traitée chirurgicalement en période néonatale. La voie ouverte classique a d’excellents résultats, les avantages de la cœlioscopie dans cette indication sont difficile à démontrer.
Cette étude avait deux objectifs principaux. Premièrement, déterminer si la voie laparoscopique permet une réduction de la consommation d’analgésique en post-opératoire. Deuxièmement, si elle permet une amélioration de la réhabilitation postopératoire en évaluant les délais de ré-alimentation et la durée moyenne de séjour.
Matériel et méthodes |
Il s’agit d’une étude observationnelle, rétrospective et monocentrique. Nous avons obtenu l’accord du comité d’éthique de la faculté de médecine. 61 enfants ont été inclus entre 2011 et 2013. Quinze ont été opérés par voie cœlioscopique (COE) et 46 par voie ouverte (LAP). L’âge, le score ASA, le poids de naissance, la durée jusqu’à l’extubation et la sortie de SSPI, les complications post-opératoires, la consommation d’analgésique per et postopératoire, la durée jusqu’à la première tétée et la reprise d’une alimentation complète et la durée moyenne de séjour étaient relevés.
Résultats |
Les deux groupes étaient comparables sauf pour l’âge au moment de l’intervention, les enfants du groupe LAP étaient plus jeunes de quelques jours (50,1 vs 39,7 ; p=0,0084). Aucune différence significative n’a pu être mise en évidence concernant la consommation postopératoire de Paracétamol, quelle que soit la période étudiée. Il en est de même pour le Nubain, que ce soit en SSPI (COE 27 % vs LAP 39 % ; p=0,6) ou au service de chirurgie (COE et LAP 25 %). Le délai jusqu’à l’administration du premier biberon de lait était quasiment identique (COE 9h47 vs LAP 9h48 ; p=0,69) et la différence n’était pas significative pour la reprise d’une alimentation complète (COE 36h01 vs LAP 37h11 ; p=0,22). La durée moyenne de séjour était elle aussi similaire entre les deux groupes (2,1jours ; p=0,61). Aucune complication n’a été signalée d’un point de vue anesthésique, quel que soit le groupe.
Discussion |
Ces résultats amènent à se poser légitimement la question de savoir si la cœlioscopie apporte un bénéfice indiscutable dans la SHP. La voie ouverte a d’excellents résultats. Une étude de grande taille capable de prendre en compte les effets indésirables spécifiques à la cœlioscopie chez le nourrisson et les rares cas de pylorotomie incomplète semble justifiée.
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Vol 1 - N° S1
P. A125 - septembre 2015 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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