Dysfonction primaire du greffon après transplantation pulmonaire : analyse observationnelle des variables peropératoires - 07/09/15
Resumen |
Introduction |
La dysfonction primaire du greffon (DPG) est une cause de morbimortalité majeure après transplantation pulmonaire. L’étude cherche à identifier les facteurs de risques de DPG liés aux caractéristiques du donneur, receveurs, au temps chirurgical et anesthésique.
Matériel et méthodes |
Notre étude portait sur une cohorte prospective monocentrique de 175 patients greffés pulmonaires entre juin 2010 et septembre 2014. La dysfonction primaire du greffon était définie selon 2 critères : la présence durant les 72 premières heures post-transplantation d’un syndrome alvéolaire diffus radiologique associé à un ratio PaO2/FiO2<200 durant les 48 premières heures postopératoires sans autre cause secondaire. Les facteurs de risques étaient évalués individuellement et ajustés en analyse multivarié dans un modèle de régression logistique avec un seuil de significativité à p<0,05.
Résultats |
L’incidence globale de DPG était de 20 % (35 patients). Après analyse univariée, les facteurs de risques étaient l’utilisation peropératoire de monoxyde d’azote (20 patients (57 %) versus 46 (33 %) p=0,008), le recours à une assistance extracorporelle (27 (77 %) versus 44 (31 %) p<0,00), la perfusion de solutés colloïdes en peropératoire (1500mL (300–2450) versus 500mL (0–1175) p=0,004),et la durée de la chirurgie (355±100minutes versus 302±94minutes, p=0,004). L’utilisation de NO [OR=2,57, IC 95 % (1,08–06,09) ; p=0,031], la nécessité de mise en place d’une assistance circulatoire extra corporelle [OR=7, IC 95 % (2,62–18,87) ; <0,000] et les quantités de solutés colloïdes perfusées [OR=1,001, IC 95 % (1–1,001) ; p=0,010] se définissaient comme des facteurs de risque indépendants après analyse multivariée.
Discussion |
Certaines mises en garde concernant le déroulement de l’anesthésie ressortent de cette étude. Il n’existe pas de recommandation définissant le moment optimal où avoir recours à la circulation extra-corporelle. Notre étude suggère d’en avoir une utilisation non systématique et limitée en peropératoire. Malgré ces propriétés vasoactives, le NO semble avoir un effet délétère sur le devenir respiratoire. Les solutés colloïdes doivent être utilisés de façon limitée.
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Vol 1 - N° S1
P. A104-A105 - septembre 2015 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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