To investigate the influence of MetS (metabolic syndrome) in combination with hyperuricemia on left ventricular hypertrophy (LVH) in residents in the rural area of Northeast China.

We performed a cross-sectional baseline data analysis of 11,170 subjects (mean age: 54±11years) recruited from the rural area of China. Anthropometric indicators were measured according to standard methods. MetS was defined by the ATP III modified criteria. Hyperuricemia was defined according to sex-specific serum uric acid levels (SUA): SUA≥7.0mg/dL for male and≥6.0mg/dL for female. Four groups were listed: normouricemia non-MetS, hyperuricemia non-MetS, MetS normouricemia and hyperuricemia MetS.

Left ventricular mass index for height^2.7 (LVMH^2.7) in female was significantly higher in hyperuricemia MetS group than that in normouricemia non-MetS (52.43±16.60 vs. 40.04±10.72g/m^2.7, P<0.001) group. Similar result was observed in men (48.93±13.17g/m^2.7 vs. 43.63±11.90g/m^2.7, P<0.001). The result of multiple regression analysis indicated that hyperuricemia MetS group had higher risk of LVH than other three groups (OR: 3.427 for female, P<0.001, OR: 1.987 for male, P<0.001). Moreover, female subjects in MetS normouricemia group [OR (95% CI): 2.313 (1.991–2.686)] had greater risk of LVH than that in hyperuricemia non-MetS group [OR (95% CI): 1.917 (1.166–3.151)]. Hyperuricemia non-MetS was found to be significantly and independently associated with LVH in women, but not in men.

Our study finds that the combination of hyperuricemia and MetS are independent and powerful predictor for LVH in rural area of Northeast Chinese. Women with MetS in combination with hyperuricemia have higher risk of LVH than men. It seems that MetS has greater effect on LVH than hyperuricemia does in women but not in men.

Étudier l’influence de syndrome métabolique (SM) en combinaison avec l’hyperuricémie sur l’hypertrophie ventriculaire gauche (HVG) chez les ruraux du nord-est de la Chine.

Nous avons réalisé une analyse transversale à partir d’une base de données sur 11 170 sujets (âge moyen : 54±11années) recrutés dans la Chine rurale. Les indicateurs anthropométriques ont été mesurés selon les méthodes classiques. Le syndrome métabolique (SM) a été défini par les critères de l’ATP III modifiés. L’hyperuricémie a été définie par les taux sériques d’acide urique selon le sexe (SUA) : SUA≥7,0mg/dL pour les hommes et≥6,0mg/dL pour les femmes. Quatre groupes ont été répertoriés : normo-uricémie sans SM, hyperuricémie sans SM, normo-uricémie avec SM, hyperuricémie avec SM.

Chez la femme, l’indice de masse ventriculaire gauche (LVMH^2,7) était significativement plus élevé dans le groupe hyperuricémie avec SM que dans le groupe normo-uricémie sans SM (52,43±16,60 vs 40,04±10,72g/m^2,7, p<0,001). Les résultats étaient similaires en population masculine (48,93±13,17g/m^2,7 vs 43,63±11,90g/m^2,7, p<0,001). Le résultat de l’analyse de régression multiple indiquait que le groupe hyperuricémie avec SM avait un risque plus élevé de LVH que les trois autres groupes (OR : 3,427 pour les femmes, p<0,001, OR : 1,987 pour les hommes, p<0,001). En outre, les sujets féminins du groupe normo-uricémie avec SM [OR (IC 95 %) : 2,313 (1,991–2,686)] avaient davantage de risques de HVG que celles du groupe hyperuricémie sans SM [OR (IC 95 %) : 1,917 (1,166–3,151)]. Une hyperuricémie sans SM a été jugée significativement et indépendamment associée à une HVG chez les femmes, mais non chez les hommes.

Notre étude montre que la combinaison hyperuricémie et syndrome métabolique est un facteur prédictif indépendant et puissant de HVG dans la Chine rurale du nord-est. Les femmes avec un syndrome métabolique combiné à une hyperuricémie ont un risque plus élevé de HVG que les hommes. Il semble que le syndrome métabolique ait une plus grande incidence sur l’HVG que l’hyperuricémie chez les femmes mais non chez les hommes.