Transplantation hépatique de l'adulte à partir de donneur vivant - 29/02/08
Daniel Azoulay [1],
Denis Castaing [1],
René Adam [1],
Eric Savier [1],
Alaoua Smail [1],
Luc-Antoine Veilhan [1],
Didier Samuel [1],
Cyrille Féray [1],
Faouzi Saliba [1],
Philippe Ichai [1],
Bruno Roche [1],
Jean-Charles Duclos-Vallée [1],
Henri Bismuth [1]
Ver las filiacionesObjectif |
La pénurie de greffons cadavériques justifie le développement de la transplantation hépatique adulte à donneur vivant. L'expérience initiale de cette technique à l'Hôpital Paul-Brousse est rapportée.
Patients et méthodes |
De janvier à juillet 2000, 7 transplantations d'adultes avec donneur vivant apparenté ont été effectuées. Les donneurs étaient 5 femmes et 2 hommes âgés de 20 à 53 ans (médiane : 41 ans). Le greffon prélevé était le foie droit dans les 7 cas. Les receveurs étaient 5 hommes et 2 femmes, âgés de 17 à 58 ans (médiane : 50 ans) transplantés pour cirrhose virale (4 cas dont 2 avec carcinome hépatocellulaire), hépatite sub-fulminante (1 cas), carcinome hépatocellulaire sur foie sain (1 cas) et hémangio-endothéliome épithélioïde (1 cas). Le recul était de 41 à 157 jours (médiane : 117 jours).
Résultats |
Chez un donneur, une fistule biliaire s'est tarie spontanément. Un donneur a eu un astérixis résolutif en 24 heures. Les 7 donneurs sont vivants à domicile sans complication tardive. Un malade a été retransplanté au 2 e jour après la greffe en raison d'une thrombose de l'artère hépatique et 2 malades ont eu une fistule biliaire tarie spontanément. Les 7 receveurs sont vivants à domicile avec une fonction hépatique normale.
Conclusion |
Notre expérience et celle rapportée montrent que la transplantation d'adulte à partir de donneur vivant est faisable avec une mortalité exceptionnelle et une morbidité faible chez le donneur. Les résultats chez les receveurs rejoignent ceux de la transplantation à greffon cadavérique. Pour un malade donné la possibilité de donneur vivant pourrait élargir les indications de transplantation hépatique sans pénaliser les malades en attente de transplantation à donneur cadavérique.
Adult to adult living-related liver transplantation. The Paul-Brousse Hospital preliminary experience |
Aim |
Liver-graft shortages justify the development of adult living-related liver transplantation. The preliminary experience with this technique at Paul-Brousse Hospital is reported.
Patients et méthodes |
From January to July 2000, 7 adult to adult living-related liver transplantations were performed. Donors were 5 females and 2 males aged 20 to 53 years old (median: 41). A right liver graft was harvested in all cases. Recipients were 5 males and 2 females aged from 17 to 58 years old (median: 50) transplanted for viral cirrhosis (4 cases including 2 with hepatocellular carcinoma), subfulminant hepatitis (1 case), hepatocellular carcinoma on a healthy liver (1 case), and epithelioid hemangioendothelioma (1 case). Follow-up ranged from 41 to 157 days (median: 117 days).
Results |
One donor had a biliary fistula that healed spontaneously. One donor had asterixis for 24 hours. The 7 donors are alive at home without any late complications. One recipient was retransplanted for hepatic artery thrombosis and 2 recipients had a biliary fistula that healed spontaneously. The 7 recipients are alive at home with normal liver function.
Conclusion |
Our experience and other reports suggest that adult to adult living-related liver transplantation is feasible with rare mortality and low morbidity in donors. Results in recipients are comparable to those obtained with cadaveric grafts. For a given patient the possibility of living related donation might extend the indications for transplantation without penalizing patients waiting for a cadaveric graft.
Esquema
© 2001 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 25 - N° 8-9
P. 773-780 - août 2001 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.