Intérêt clinique du débit inspiratoire dans la déposition pulmonaire d’aérosols médicamenteux chez l’humain en ventilation spontanée - 08/11/14
Resumen |
Contexte |
Le mode ventilatoire et plus spécifiquement le débit inspiratoire sont couramment admis comme des facteurs conditionnant la déposition d’un aérosol médicamenteux.
Problématique |
L’hypothèse de départ est que l’optimisation du débit inspiratoire peut augmenter la dose de médicament livrée aux poumons.
Objectif |
Évaluer le réel intérêt clinique de l’optimisation du débit inspiratoire à travers son effet sur la déposition pulmonaire des thérapies inhalées.
Méthodes |
Revue (non) systématique des essais cliniques de 1970 à nos jours. Utilisation d’une grille de lecture rédigée à l’occasion pour faciliter l’analyse des articles sélectionnés. Seuls, les articles concernant les patients en ventilation spontanée ont été considérés.
Résultats |
Vingt-neuf références ont été retenues. Les débits inspiratoires ciblés et mesurés étaient très variables (DIP 10–147L/min, DIM 8–181L/min), mais souvent associés au dispositif utilisé pour délivrer l’aérosol. Les dépositions pulmonaires et ORL sont variables entre les études (8 %–73 % et 11 %–79 %, respectivement, en pourcentage de dose émise), mais toujours influencées par le dispositif. L’analyse par dispositifs montre une déposition pulmonaire plus élevée et une déposition ORL plus faible avec l’utilisation des débits lents (<15L/min) pour les chambres d’inhalation et nébuliseurs et aux alentours de 30L/min pour les brumisats. Les dépositions pulmonaires et ORL sont peu ou pas influencées par le débit inspiratoire lors de l’utilisation de pMDI et DPI.
Discussion |
L’utilisation de certains dispositifs avec le débit inspiratoire adapté permet d’augmenter la déposition pulmonaire totale. L’adaptation du débit inspiratoire favorise aussi la pénétration en périphérie du poumon et diminue la déposition ORL ainsi que le passage systémique de certains médicaments.
Conclusion |
Le choix du dispositif reste essentiel à l’heure de délivrer un produit médicamenteux au système respiratoire. Le volume inhalé et la pause télé-inspiratoire constituent des paramètres influençant la déposition pulmonaire, mais leur apport individuel reste à étudier.
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Vol 14 - N° 155
P. 39 - novembre 2014 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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