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Évaluation de l’interface sur l’utilisation de la pression expiratoire positive - 08/11/14

Doi : 10.1016/j.kine.2014.09.015 
C. Taberlet , T. Coppens, G. Reychler
 Evère, Belgique 

Auteur correspondant.

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Resumen

Contexte

Des études ont montré un intérêt du PEP dans le drainage bronchique en empêchant le collapsus des voies respiratoires et en ouvrant les voies encombrées ce qui améliorerait la mobilisation des sécrétions. Selon les recommandations, pour une action efficace, il faut que le patient génère une pression entre 10 et 20cmH2O. La PEP est un outil qui est souvent proposé au patient pour le domicile, en complément des séances de kinésithérapie respiratoire. Il n’a jusqu’à présent jamais été vérifié si l’utilisation de la PEP est efficace sans éducation préalable et si l’interface et les résistances influencent l’efficacité optimale du dispositif.

Problématique

Comparaison de l’utilisation du PEP masque à l’utilisation du PEP à embout buccal chez des sujets sans éducation préalable.

Objectif

L’objectif est de déterminer, avec des consignes minimales données aux patients, s’il est possible d’obtenir une pression efficace lors de l’utilisation de la PEP ; de comparer les interfaces, les résistances et le confort d’utilisation. Nous avons utilisé un système PariPEP (PariPEP-S, PARI, Allemagne) comprenant 4 résistances différentes : 2mm, 3mm, 4mm et 5mm. Il a été connecté à un capteur de pression et relié par un filtre bactérien à l’interface (masque naso-buccal ou embout buccal). Les pressions ont été mesurées par le logiciel Acqknowledge 4.1. Une Échelle Visuelle Analogique a été utilisée pour évaluer le degré de confort : 0–10.

Méthodes et matériel

Tous les sujets devaient tester deux interfaces pour différentes résistances : le masque et l’embout. L’ordre d’utilisation de l’embout ou du masque ainsi que l’ordre des résistances ont été déterminés aléatoirement pour chaque sujet. Les sujets devaient expirer un peu plus que leur volume courant activement, cinq fois pour chaque résistance, une première fois avec l’embout buccal et une deuxième fois avec le masque ou inversement selon l’ordre randomisé. Après chaque fin de 5 expirations, le sujet devait évaluer son confort lors de l’utilisation de l’interface par rapport à la résistance. Lors de ces cycles respiratoires ont été mesurés la pression expiratoire maximale, la pression expiratoire moyenne, le temps total moyen de l’expiration, le temps moyen passé au-dessus de 10cmH2O et le pourcentage du temps total passé au-dessus de 10cmH2O.

Résultats

(a) Comparaison des interfaces : la pression moyenne de l’embout buccal est significativement supérieure à celle du masque (14,233±7,242 ; 11,113±5,148 ; p<0,001). Il en est de même pour la pression maximale (22,894±13,454 ; 17,110±8,204 ; p<0,001) et le temps passé au-dessus de 10cmH2O (5,674±5,360 ; 4,016±4,877 ; p<0,001). Par contre ni le confort (3,552±1,865 ; 4,188±2,141 ; p=0,077) ni le temps total expiratoire (9,328±5,297 ; 8,980±5,752 ; p=0,274) ne présente de différence significative. Il n’y a pas de corrélation entre le confort ressenti à l’embout et au masque (r=0,138 ; valeur de p 0,31) mais il y a une bonne corrélation entre la pression moyenne générée à l’embout et celle du masque (r=0,708 ; p<0,001). (b) Comparaison des résistances pour l’embout : les pressions moyennes de chaque résistance sont significativement différentes (17,320±6,914 ; 14,472±7,048 ; 14,214±7,903 ; 10,926±6,013 ; p=0,039). La résistance 2 est différente de la 5 (p=0,021). Le temps passé au-dessus de 10cmH2O et le temps total expiratoire avec chaque résistance sont significativement différents (11,36±6,43 ; 6,08±3,90 ; 3,36±2,26 ; 1,90±1,73 ; p<0,001), (15,22±6,13 ; 9,91±3,31 ; 6,78±2,26 ; 5,40±1,75 ; p<0,001) notamment entre 2 et 3, 2 et 4, 2 et 5 (p<0,001) pour les deux, et entre 3 et 5 (p=0,006) pour le temps>10cmH2O. La résistance 2 donne des temps totaux expiratoires différents de toutes les autres (p<0,001) et la résistance 3 donne une différence par rapport à 5 (p=0,001) et 4 (p<0,05). (c) Pour la comparaison par résistance pour le masque : une différence significative a été trouvée entre les pressions moyennes de chaque résistance (13,220±5,095 ; 12,491±5,402 ; 10,535±4,282 ; 8,203±4,541 ; p=0,006), entre la résistance 2 et 5 (p=0,007) et entre la résistance 3 et 5 (p=0,027). Il existe une différence significative entre les temps passés au-dessus de 10cmH2O de chaque résistance (7,89±7,07 ; 4,22±3,65 ; 2,69±2,62 ; 1,27±1,68 ; p<0,001) entre la résistance 2 et 5 (p<0,001), entre la résistance 2 et 3 (p=0,033) et entre la résistance 2 et 4 (p=0,001). Enfin il existe une différence significative entre les temps totaux expiratoires (13,97±7,74 ; 9,40±4,40 ; 6,81±2,93 ; 5,74±2,67 ; p<0,001) entre les résistances 2 et 5 (p<0,001), entre les résistances 2 et 3 (p=0,017) et les résistances 2 et 4 (p<0,001).

Grands axes de la discussion

La pression moyenne et la pression maximale atteintes sont meilleures avec l’embout qu’avec le masque malgré une pression moyenne atteinte avec le masque supérieure à 10cmH2O. Le temps passé au-dessus de 10cmH2O est supérieur lors de l’utilisation de l’embout buccal par rapport au masque. En ce qui concerne le niveau de confort, il n’y a pas de relation entre la préférence du masque et celui de l’embout, ni de différence de confort perçue entre l’utilisation du masque ou de l’embout buccal. Avec l’embout buccal et la résistance 2, la pression moyenne générée est meilleure et le temps de maintien d’une pression expiratoire efficace est plus long qu’avec la résistance 5. Lors de l’utilisation du masque, la pression moyenne atteinte est meilleure avec la résistance 2 qu’avec la résistance 5 ainsi que la résistance 3 meilleure que la résistance 5. Également le sujet est capable de maintenir une pression expiratoire efficace plus longue avec la résistance 2 qu’avec les autres résistances.

Conclusion

Nous pouvons conclure que l’utilisation du PEP avec l’embout buccal permet d’obtenir une utilisation la plus efficace. Il ressort qu’il est judicieux de conseiller au patient d’utiliser le PEP à une résistance 2 ou la plus proche de 2.

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Vol 14 - N° 155

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