L’influence de l’écoute de la musique lors d’une séance de réadaptation cardio-respiratoire chez un patient atteint de BPCO - 08/11/14
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Resumen |
Contexte |
La broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) est devenue un problème majeur de santé publique dans le monde. Cette maladie est caractérisée par différents symptômes respiratoires, psychologiques… Parmi l’ensemble des traitements proposés aux patients BPCO, la réadaptation cardio-respiratoire en est une partie indispensable. Ces séances de réadaptation cardio-respiratoire sont recommandées unanimement (niveau de preuve A) en termes d’evidence based medecine.
Problématique |
Une série d’études ont été réalisées et ont pu montrer que le fait d’écouter de la musique avait une série d’effets ergo-géniques et psychologiques.
Objectif |
Cette présente étude a pour objectif de vérifier si lors de l’écoute de musique, au cours de sa séance cardiorespiratoire, le patient BPCO bénéficierait d’impacts positifs sur différents paramètres propres à sa maladie et si cela lui permettrait ainsi d’obtenir de meilleurs résultats de traitement.
Patients et matériel |
Lors de cette étude contrôle randomisée, nous avons évalué 22 patients adultes BPCO, âgé de 40 à 90ans, sur base volontaire. Au cours des 2 séances de réadaptation cardio-respiratoires, l’une d’elles s’est vue accompagnée d’un stimulus auditif (AM) et l’autre sans stimulus auditif (SM). La musique était caractérisée par un tempo de 120cycles par minute. Les variables étudiées étaient : la fatigue, la dyspnée, l’état d’anxiété et les paramètres cardio-respiratoires (saturation en oxygène et fréquence cardiaque). La mesure des variables s’est faite à l’aide d’un questionnaire (Partie Anxiété de l’HADS), d’échelles (échelle visuelle analogique, Borg et Borg modifié) et d’un oxymètre.
Résultats |
Nous observons une différence significative (p<0,05) entre les différentes séances (SM vs AM) pour l’état d’anxiété des sujets. Aucune différence significative n’a été démontrée en ce qui concerne la fatigue, la sensation de dyspnée, leur perception d’effort et leurs paramètres cardio-respiratoires.
Discussion |
On connaît l’importante de réaliser des exercices physiques pour réduire l’état d’anxiété des patients BPCO. Les résultats de cette étude et bien d’autres s’accordent sur le fait de dire que la musique le peut aussi. La musique pourrait générer un climat motivationnel qui améliorerait l’état d’anxiété par l’augmentation de l’hormone cortisol.
Conclusion |
Nous pouvons affirmer que la musique a un impact positif sur l’anxiété des patients BPCO.
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Vol 14 - N° 155
P. 30-31 - novembre 2014 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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