Devenir après transplantation rénale des patients avec antécédent de carcinome rénal : description d’une série multicentrique française et identification des facteurs de risque de récidive - 17/09/14
Resumen |
Introduction |
Le cancer du rein représente 3 % de l’ensemble des cancers. Dans 80 % des cas, il s’agit d’un carcinome à cellules rénales (CCR), caractérisé par des récidives tardives. Après transplantation rénale, la récidive du cancer rénal est associée à un taux de mortalité de 80 %. Le taux de récidives semble être lié à différentes caractéristiques tumorales et au délai d’attente avant l’inscription sur liste.
Patients et méthodes |
Nous avons analysé de façon rétrospective les données de 110 patients transplantés après un cancer du rein, issus de 10 centres français. Les données anatomopathologiques des 2 cancers rénaux les plus fréquents (à cellules claires et tubulo-papillaires) ont été relevées de même que les principaux facteurs de risque associés connus. Les caractéristiques de la greffe et l’évolution de ces patients après transplantation rénale ont été colligées. Les patients ayant présenté une récidive tumorale en post-transplantation ont été comparés à ceux qui n’ont pas développé de récidive.
Résultats |
Après la greffe, 11 patients sur 110 (10 %) ont présenté une récidive de leur cancer rénal. Le délai moyen de survenue de la récidive était de 2,9 ans après transplantation (1 mois à 7 ans). Le risque de récidive était plus important chez les patients aux antécédents de carcinome à cellules claires (13,5 vs 0 %, p=0,007). Nous n’avons pas mis en évidence de relation entre l’âge des patients, le délai d’attente, l’existence de facteurs génétiques et le risque de récidive après greffe. Les patients traités par tacrolimus avaient un taux de récidives moindre que les patients sous ciclosporine en analyse univariée (3,8 vs. 15,8 %, p=0,029). La survie des patients avec récidive (8 décès) était significativement moins bonne que celle des autres patients.
Discussion et conclusion |
Nous avons mis en évidence un risque de récidive global de 10 % des carcinomes rénaux après transplantation rénale, cette récidive altérant nettement le pronostic des patients. Nous n’avons pas identifié de seuil de délai d’attente au-delà duquel ce risque diminue. Ces données devront être considérées avant l’inscription des patients avec des antécédents de cancer rénal.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Esquema
Vol 10 - N° 5
P. 288 - septembre 2014 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
El acceso al texto completo de este artículo requiere una suscripción.
¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?