Embolisation artérielle des reins polykystiques avant transplantation rénale : expérience à long terme - 17/09/14
Resumen |
Introduction |
La polykystose rénale autosomique dominante est caractérisée par des reins très volumineux qui imposent fréquemment la réalisation d’une néphrectomie avant transplantation rénale pour libérer de la place dans l’abdomen. Nous avons récemment mis au point une alternative à cette néphrectomie : l’embolisation artérielle des reins polykystiques (EARP) qui induit un infarctus puis une atrophie rénale. Le but de cette étude a été d’évaluer rétrospectivement l’efficacité et la tolérance de l’EARP avant transplantation rénale ainsi que son bénéfice à long terme.
Patients et méthodes |
Entre janvier 2008 et novembre 2013, 76 reins ont été traités au cours de 82 procédures d’EARP chez 69 patients dialysés (âge moyen de 53 ans, limites : 34–72 ans) qui étaient inscrits sur liste de transplantation rénale en contre-indication temporaire en raison de reins polykystiques trop volumineux.
Résultats |
L’EARP a été un succès immédiat dans 89,5 % des cas (68/76), quel que soit le nombre de procédures. La dialyse péritonéale a pu être maintenue pour tous les patients utilisant cette technique. Un syndrome post-embolisation (caractérisé par une fébricule et une douleur lombaire) fut observé après 15 procédures (18,3 %). Le taux de complications sévères d’après la classification de Clavien–Dindo a été faible à 4,9 %. Trois mois après l’EARP, la réduction moyenne du volume rénal évaluée par scanner était de 40 % (limites : 2–69, p<0,001) et de 59 % (limites : 35–86, p<0,001) à plus long terme. La contre-indication temporaire de greffe a pu être levée chez 65 patients (94 %), en moyenne 5,6 mois après l’EARP (2,8–24,3). Parmi ces 69 patients inscrits sur liste d’attente, 43 ont pu être transplantés (67,7 %). Avec un suivi moyen post-transplantation de 26,2 mois (1,8–59,5), la survie du greffon à 3 ans censurée était de 95,3 % (41/43) [IC 95 % : 82,7–98,8].
Discussion et conclusion |
Avant transplantation, l’EARP est une bonne alternative à la néphrectomie, efficace et bien tolérée, chez les patients ayant une volumineuse polykystose rénale autosomique dominante.
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Vol 10 - N° 5
P. 287-288 - septembre 2014 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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