L’utilisation de la ventilation non invasive pour la pré-oxygénation augmente le temps d’apnée lors des endoscopies des voies aériennes supérieures : à propos d’une étude prospective, contrôlée, randomisée - 30/08/14
Resumen |
Introduction |
Lors d’anesthésie générale la pré-oxygénation permet d’obtenir un temps d’apnée suffisant et sécuritaire pour l’induction anesthésique. À ce jour, la méthode d’Hamilton est la technique qui prévaut. L’objectif principal de cette étude randomisée était de démontrer que la ventilation non invasive (VNI) permettait d’augmenter la durée d’apnée lors d’une anesthésie générale pour endoscopie des voies aériennes supérieures.
Matériel et méthodes |
Après accord du comité éthique, des patients avec endoscopie des VAS ont été randomisés en deux groupes : VNI (AI de 4 cmH2O, PEP de 4 cmH20), Hamilton (VS sur masque O2 à 15 L/min). L’anesthésie générale était standardisée et consistait en du rapifen (30 gamma kg) et du propofol intraveineux (3mg/kg). Le critère de jugement principal était le temps jusqu’à désaturation de 90 %. Les critères de jugement secondaire étaient : la durée de pré-oxygénation, la durée de l’endoscopie, la tolérance du patient (échelle de 1 à 4), et l’évolution de la désaturation jusqu’à 90 %. Les variables quantitatives sont décrites par la moyenne (écart type) ou médiane (25–75 percentiles) les variables qualitatives par leur fréquence (%). Un test de Chi2, Fischer, Student, Man-Whitney, Anova avec post-hoc de Tukey étaient réalisés.
Résultats |
Quarante-deux patients étaient inclus avec un âge de 59 (13) ans. Les 2 groupes de patients ne différaient pas sur le plan démographique, critères de ventilation (barbe, édentation, ronflement) et d’intubation difficile (Mallampati, ouverture de bouche, DTM). La durée d’apnée jusqu’à une SpO2 de 90 % était plus longue dans le groupe VNI : 492sec (386–697) vs 299sec (184–451), p<0,0001. Le temps de pré-oxygénation était plus court dans le groupe VNI : 187sec (147–240) vs 300sec (229–540), p<0,001. Le temps d’apnée aux différents temps étaient plus long dans le groupe VNI (p<0,001) sans que la cinétique de décroissance diffère entre les deux groupes. Tous les patients inclus avaient bien tolérés la VNI (score entre 0 et 2) sans effet secondaire (Fig. 1).
Discussion |
Notre étude démontrait qu’une pré-oxygénation avec une VNI permettait d’augmenter le temps d’apnée en diminuant la durée de pré-oxygénation. Cette technique était bien tolérée par l’ensemble des patients sans effets secondaires.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Esquema
Vol 33 - N° S2
P. A74 - septembre 2014 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
El acceso al texto completo de este artículo requiere una suscripción.
¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?