Étude pharmacogénétique de la réponse a la titration morphinique postopératoire au sein d’une population pédiatrique - 30/08/14
Resumen |
Introduction |
Des facteurs génétiques pourraient jouer un rôle pour expliquer la variabilité interindividuelle des besoins en morphine postopératoire. Nous avons recherché une association entre les polymorphismes génétiques (single-nucleotid polymorphisms : SNP) parmi les plus étudiés actuellement chez l’adulte et la consommation de morphine postopératoire en salle de surveillance post-interventionnelle (SSPI) chez l’enfant.
Matériel et méthodes |
Il s’agit d’une étude prospective monocentrique, approuvée par le CPP, menée de juillet 2011 à juillet 2013, incluant des enfants âgés de 0 à 18ans recevant une titration morphinique postopératoire en SSPI, conformément au protocole validé dans l’étude Morphit [1 ]. Les données recueillies pendant le séjour en SSPI étaient l’âge, le sexe, le poids, la dose totale de morphine rapportée au poids, le nombre de bolus, le type de chirurgie, les scores de douleur (EVA ou FLACC) et le score de Ramsay. Après recueil du consentement éclairé signé des parents et si possible de l’enfant, un prélèvement buccal d’ADN était réalisé. Les résultats sont exprimés en médiane [écarts interquantiles]. Sept SNP ont été recherchés : rs1799971, rs1045642, rs4680, rs11568563, rs10841795, rs72552763, rs5275. Si les SNPs répondaient aux critères de contrôle (équilibre de Hardy-Weinberg, fréquence allélique : MAF>0,05, % de génotype disponible>95 %), ils étaient testés pour une étude d’association dans un modèle de régression linéaire.
Résultats |
Cent trente-sept patients (53 % de filles) ont été inclus (âge médian : 7ans [1,1–13,3]). La dose totale de morphine reçue était de 0,11mg/kg [0,08–0,15] et le nombre de bolus de 4 [2–5]. Aucun des SNPs étudiés n’était significativement lié à la dose totale de morphine par kg ou au nombre de bolus, en analyse uni- ou multivariée. Seul le type de chirurgie semblait influencer la dose de morphine et le nombre de bolus : la chirurgie ORL/maxillo-faciale était liée à une dose totale de morphine et à un nombre de bolus plus importants, contrairement à la neurochirurgie associée à une administration de morphine moindre. Aucun des SNPs n’était significativement associé à l’évolution du score de douleur ou de Ramsay dans le temps, en uni- ou multivarié.
Discussion |
Aucun des SNPs étudiés n’était indépendamment associé à la consommation de morphine postopératoire ni à la réponse au traitement (score de douleur ou Ramsay) en analyse multivariée. En revanche, ce travail confirme que le type de chirurgie est déterminant.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Esquema
Vol 33 - N° S2
P. A402 - septembre 2014 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
El acceso al texto completo de este artículo requiere una suscripción.
¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?