Indicateurs et pertinence : que vaut l’information délivrée par le DIM en cas d’hémorragie du post-partum ? - 30/08/14
Resumen |
Introduction |
L’hémorragie du post partum (HPP) et en particulier l’HPP grave sont consommatrices de ressources dont le codage, recueilli par les directions d’information médicale (DIM), signe l’activité facturable. L’HPP constitue également un indicateur de qualité des soins, indicateur obtenu à partir d’une revue de dossiers, le plus souvent mis à disposition par le DIM. Pourtant, peu de données sont disponibles sur l’adéquation entre le codage d’une HPP, l’HPP identifiée par les SF et la sévérité clinique de l’HPP.
Patientes et méthodes |
Le cahier des accouchements tenus par les sages-femmes a été revu pour l’année 2013 à la recherche d’une HPP identifiée quand il était mentionné une perte sanguine ≥ 500mL ou ≥ 1000mL après accouchement voie basse ou césarienne. Le diagnostic formel d’HPP était recherché dans le compte rendu du dossier clinique (HPP+). L’HPP sérieuse était définie par le recours à une perfusion de sulprostone (HPP sérieuse). L’HPP grave était définie par l’administration d’au moins 2 produits sanguins ou facteurs de coagulation différents (HPP grave). Le codage était réalisé par les SF sous le code O721 en sortie de salle d’accouchement. Une évaluation des sensibilités, des spécificités, des valeurs prédictives positives et négatives du codage ont été faites aux différents niveaux de sévérité clinique d’HPP.
Résultats |
Parmi les 126 dossiers d’HPP analysés, 65 ont été codés comme HPP. Dans le compte rendu d’accouchement, on a retrouvé 70 mentions d’HPP+, 47 patientes HPP sérieuses et 10 HPP graves. Les sensibilités, spécificités, valeurs prédictives positives et négatives de la correspondance entre le codage du DIM et la réalité de l’investissement clinique sont rapportés dans le tableau (Fig. 1).
Discussion |
Le codage dans notre établissement montre une perte massive d’informations par rapport à la réalité clinique quels que soient les niveaux de gravité de l’HPP. Cette perte d’information commence dès le diagnostic qui est identifié mais pas systématiquement retranscrit dans le dossier clinique. Le fait que le codage soit réalisé par les SF contribue à la perte d’information lors du codage. Une amélioration du codage doit passer par une plus grande circulation de l’information entre les différents membres de l’équipe. Avant tout audit sur des indicateurs de qualité à partir des données du DIM, il est nécessaire de s’assurer de la bonne correspondance de l’indicateur avec la réalité clinique.
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Vol 33 - N° S2
P. A161 - septembre 2014 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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