P-wave dispersion and maximum duration are independently associated with insulin resistance in metabolic syndrome - 07/08/14

Abstract |
Background |
Metabolic syndrome (MS) is an important risk factor for atrial fibrillation. P-wave indices, including P-wave dispersion (PWD) and P-wave duration, can be used as non-invasive markers of heterogeneous atrial conduction. The aim of our study was to evaluate the relationship between P-wave indices and insulin resistance in patients with MS.
Methods |
Seventy-four patients with MS (44 men, 30 women) and 81 patients without MS (48 men, 33 women) were enrolled in the study. A diagnosis of MS was made as defined by the Adult Treatment Panel III of the National Cholesterol Education Program. Insulin resistance was estimated using the homeostasis model assessment (HOMA) index. P-wave maximum duration (Pmax) and P-wave minimum duration (Pmin) were calculated on a 12-lead electrocardiogram, and the difference between the Pmax and the Pmin was defined as PWD.
Results |
Patients with MS had a longer PWD and a higher Pmax compared with patients without MS (PWD, 35.65±4.36 vs. 26.27±4.04, P<0.001; Pmax, 117.12±10.77 vs. 105.98±9.02, P<0.001), whereas no difference was found between Pmin values from MS patients and controls (81.47±9.54 vs. 79.70±8.76, P=0.231). Stepwise multivariate analysis revealed only the HOMA index to be an independent predictor of PWD (β=3.115, P<0.001) and Pmax (β=7.175, P<0.001).
Conclusion |
This study suggests that patients with MS have a prolonged PWD and Pmax. The increase in these parameters may be an indicator for identification of patients at an increased risk for atrial fibrillation.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Résumé |
Contexte |
Le syndrome métabolique (SM) est un facteur de risque important pour la fibrillation auriculaire. Les indices des ondes P, à savoir leurs dispersion et durée, peuvent être utilisés comme marqueurs non invasifs de la conduction auriculaire hétérogène. Le but de notre étude était d’évaluer la relation entre les indices des ondes P et la résistance à l’insuline chez les patients atteints de SM.
Méthodes |
Soixante-quatre patients atteints de SM (44 hommes, 30 femmes) et 81 patients non atteints (48 hommes, 33 femmes), ont été inclus dans l’étude. Le diagnostic de MS était défini par le Adult Treatment Panel III du National Cholesterol Education Program. La résistance à l’insuline était estimée au moyen du modèle d’évaluation de l’homéostasie (HOMA). La durée maximale de l’onde P (Pmax) ainsi que sa durée minimale (Pmin) ont été calculées sur un électrocardiogramme à 12 dérivations, et la différence entre la Pmax et la Pmin a été définie comme dispersion de l’onde P (DOP).
Résultats |
Les patients atteints de SM ont une vitesse de dispersion de l’onde P supérieure et une Pmax plus élevée par rapport aux patients sans SM (DOP, 35,65±4,36 vs 26,27±4,04, p<0,001 ; Pmax, 117,12±10,77 vs 105,98±9,02, p<0,001), alors qu’aucune différence n’a été observée entre les valeurs Pmin de patients atteints de SM et les témoins (81,47±9,54 vs 8,76±79,70, p=0,231). L’analyse multivariée pas à pas a révélé que l’indice HOMA était un facteur prédictif indépendant de la DOP (β=3,115, p<0,001) et de la Pmax (β=7,175, p<0,001).
Conclusion |
Cette étude suggère que les patients atteints de sclérose en plaques ont un PH et Pmax prolongés. L’augmentation de ces paramètres peut être un indicateur pour l’identification de patients à un risque accru de fibrillation auriculaire.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Keywords : Metabolic syndrome, P-wave dispersion, Insulin resistance, Atrial conduction
Mots clés : Syndrome métabolique, Dispersion des ondes P, Résistance à l’insuline, Conduction auriculaire
Esquema
Vol 75 - N° 3
P. 156-161 - juillet 2014 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.