Le rôle du glucagon dans la physiopathologie du diabète : Role of glucagon in the pathophysiology of diabetes - 02/07/14
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Resumen |
Des taux circulants excessifs de glucagon s’observent dans toutes les formes expérimentales ou cliniques de diabète. L’hyperglucagonémie du diabète chez l’Homme résulte d’une sécrétion excessive de l’hormone et contribue, par une stimulation de la glycogénolyse et de la gluconéogenèse au niveau du foie, à l’établissement et au maintien de l’hyperglycémie, tant basale que post-prandiale.
Divers travaux récents suggèrent que l’hyperglucagonémie du diabète est la conséquence du déficit de sécrétion insulinique. Dans cet effet, un rôle essentiel semble être joué par des interrelations complexes de type paracrine entre les diverses cellules des îlots de Langerhans ; ils ont amené Unger et Orci à faire du diabète une « paracrinopathie ». Des arguments expérimentaux suggèrent qu’une perturbation du caractère pulsatile de la sécrétion d’insuline au sein des îlots joue un rôle déterminant dans l’établissement de l’hyperglucagonémie du diabète. Réduire la sécrétion excessive de glucagon, ou inhiber les effets de l’hormone au niveau de ses tissus cible, sont aujourd’hui des objectifs pour améliorer le traitement du diabète. Une telle approche doit toutefois prendre en compte la possibilité d’un accroissement du risque d’hypoglycémie, le glucagon étant reconnu, dans les mécanismes de contre-régulation, comme la première ligne de défense contre l’hypoglycémie.
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Excessive circulating glucagon levels have been reported in all forms of diabetes, clinical or experimental. The hyperglucagonemia of diabetes in man results from an excessive secretion of the hormone. It contributes to the fasting and postprandial hyperglycemia of diabetes through increased hepatic glycogenolysis and gluconeogenesis. There is strong evidence that the hyperglucagonemia of diabetes results from the deficit in insulin secretion. Recent evidence supports a major role of the paracrine relationships between the various cells within the islets of Langerhans leading Unger and Orci to consider diabetes as a “paracrinopathy”. Experimental studies strongly suggest that the hyperglucagonemia of diabetes is the consequence of the disruption of the normal insulin pulsatile secretory pattern within the islets of Langerhans. Reducing the hypersecretion of glucagon or inhibiting its effects on its target cells are currently considered as news pathways to improve metabolic control in diabetes. However, glucagon being recognized as “the first line of defence” against hypoglycemia, caution is needed regarding the potential increased risk of hypoglycaemia when the secretion of glucagon is reduced or its effects on target cells inhibited or blocked.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots-clés : Diabète, glucagon, îlots de Langerhans, insuline, sécrétion pulsatile
Keyword : Diabetes, glucagons, insulin, islets of Langerhans, pulsatile secretion
Esquema
Vol 5 - N° 2
P. 129-137 - avril 2011 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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