Andrea Cesalpino and systemic circulation - 20/02/08
P. Prioreschi
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Although since the publication of the De motu cordis in 1628 the majority of historians have considered William Harvey the discoverer of the blood circulation, a minority of authors have tried to show that the laurels belong instead to Andrea Cesalpino (c.1520-1603). Over the years, an endless number of points and opinions on the two sides of the question have been advanced and debated; the consensus today, however, is that Harvey deserves the credit and that Cesalpino’s contribution was negligible. In an attempt to clarify the issue, the author has translated de novo, from the original Latin, all the passages of Cesalpino concerning the circulation and has reviewed the criticisms leveled at his ideas on the subject. The results are surprising on two accounts: first, the conclusion seems inescapable that this author, several decades before Harvey, had a clear general understanding of the circulation of the blood; second, the dismissal of Cesalpino’s contribution was (and is) based on misunderstandings and misinterpretations. These, in turn, were the result, for the most part, of two factors: a) critics often did not read all the pertinent passages (possibly because his Latin prose is tedious and sometimes unclear); b) some passages were inaccurately translated. As for who discovered the circulation, it depends on how we define “discovery”.
Andrea Cesalpino et la circulation sanguine |
Depuis la publication de De motu Cordis en 1628, la majorité des historiens a toujours considéré William Harvey comme le découvreur de la circulation sanguine ; une minorité a cependant essayé d’attribuer cette découverte à Andreas Cesalpino (c.1520-1603). Cette question a été largement débattue au cours des siècles passés. L’opinion générale qui prévaut aujourd’hui est que Harvey mérite le crédit de la découverte et que la contribution de Cesalpino fut négligeable. En essayant de clarifier cette controverse, l’auteur a traduit de novo, du texte latin original de Cesalpino, tous les passages concernant la circulation et a passé en revue les critiques dirigées contre ses idées sur cette question. Les résultats de ce travail ont été surprenants et ont amené l’auteur aux conclusions suivantes : 1) il apparait évident que, bien des années avant Harvey, Cesalpino avait clairement envisagé l’idée de la circulation sanguine ; 2) le rejet de la contribution de Cesalpino est basé sur des malentendus et des interprétations erronées. Ces erreurs, dans la majorité des cas, résultent elles-mêmes de deux facteurs : a) les détracteurs de Cesalpino n’ont pas lu tous les passages pertinents (probablement parce que sa prose latine d’une extrême lourdeur est parfois confuse) ; b) certains passages ont été mal traduits. En ce qui concerne la paternité de la découverte de la circulation sanguine, l’auteur s’interroge enfin sur la définition du concept de « découverte scientifique ».
Esquema
© 2004 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 62 - N° 6
P. 382-400 - novembre 2004 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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