Afin d’évaluer le risque environnemental lié à la présence de Cryptosporidum sp. dans des prélèvements d’eau, il est primordial de pouvoir déterminer l’infectivité des oocystes de ce parasite. Le but de ce travail est de décrire un nouveau modèle d’évaluation in vivo de l’infectivité des oocystes. Dans ce modèle, l’infection de souriceaux non sevrés est déterminée par l’analyse par fluorocytométrie en flux du nombre de parasites présents dans l’intestin sept jours après l’inoculation. Les souriceaux non sevrés âgés de 4 jours sont infectés per os par des nombres variables d’oocystes de C. parvum. Le modèle décrit est très sensible (70 % des animaux sont infectés par un inoculum de l’ordre de un oocyste). Ce modèle, montre que certains oocystes restent infectants 78 mois après leur émission. L’utilisation d’oocystes de Cryptosporidium provenant d’échantillons de l’environnement montrent que ce modèle peut être utilisé pour évaluer le risque environnemental lié à ce parasite.

Evaluating waterborne Cryptosporidium sp. oocyst infectivity is presently a major issue for the estimation of environmental risks. The aim of this presentation, was to describe a new model suitable for determining in vivo oocyst infectivity. In this model, infection was assessed in suckling mice seven days after oocyst ingestion by measuring the number of gut oocysts using flow cytometry. Four days old mice were orally infected by serially diluted C. parvum oocyst suspensions. This model was found highly sensitive since ingestion of 1-10 oocysts resulted in infection in 70% of animals. Assays with Cryptosporidium oocysts from the environment suggest that this model may contribute to the evaluation of environmental risks due to the parasite.