Néphrotoxicité des antirétroviraux autres que le ténofovir - 01/03/14
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L'amélioration formidable du pronostic de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) s'est faite au prix d'une toxicité non négligeable de certains des traitements utilisés. Les premières molécules développées pour traiter les patients infectés par le VIH comportent une néphrotoxicité importante. Ainsi, certains inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse, en particulier la zalcitabine, la stavudine et la didanosine, peuvent être responsables d'une acidose métabolique parfois sévère. Du fait d'une synthèse accrue de lactates, les capacités rénales de régulation du pH plasmatique sont dépassées. Il n'y a cependant pas à proprement parler de dysfonctionnement rénal. La zalcitabine a été retirée du marché du fait de sa trop forte toxicité. L'indinavir, appartenant à la classe des inhibiteurs de la protéase, n'est soluble qu'à pH très acide. La faible fraction urinaire excrétée précipite donc aisément, entraînant lithiase urinaire, leucocyturie aseptique, cristallurie, insuffisance rénale aiguë obstructive ou encore néphrite interstitielle aiguë ou chronique. Là encore, cette forte toxicité a beaucoup limité les indications de l'indinavir qui n'est cependant pas retiré du marché. À côté de la toxicité rénale directe de certains antirétroviraux, on observe aussi une toxicité rénale dont la physiopathologie est plus complexe et encore incomplètement comprise. Elle s'exerce par le biais d'un vieillissement accéléré de nombreux tissus et par un risque vasculaire augmenté. La vascularisation des reins (des artères rénales jusqu'aux capillaires) est fondamentale pour leur bon fonctionnement et tout facteur de risque vasculaire est un facteur de risque rénal. Or, il est maintenant établi que le traitement antirétroviral augmente le risque vasculaire. Une meilleure compréhension des phénomènes liant l'infection chronique et son traitement à leurs complications rénales à très long terme est nécessaire pour améliorer la prise en charge de patients qui ont maintenant un passé de plusieurs décennies d'infection et de traitements aux toxicités variées.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots-clés : Lithiase rénale, Acidose lactique, Traitement antirétroviral, VIH, Effet secondaire médicamenteux
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