La dialysance ionique, la conductivité plasmatique et le volume plasmatique sont trois nouveaux outils de surveillance perdialytiques. La dialysance ionique permet la surveillance de la dose de dialyse et de l'abord vasculaire. La variation de la dialysance par rapport au débit sanguin, la mesure du débit de fistule via la variation de la dialysance mesurée à sens inversé et la constatation de variations brutales de la courbe de volume plasmatique au moment des mesures de dialysance sont les trois éléments permettant la surveillance de l'abord vasculaire à partir de la dialysance. La conductivité plasmatique permet la surveillance de la déplétion sodée et a permis d'implémenter des rétrocontrôles agissant sur la conductivité du dialysat et donc sur la déplétion sodée. Cette mesure pourrait permettre d'affiner la déplétion sodée, principalement réalisée via l'ultrafiltration mais fortement influencée par la prescription de la conductivité du dialysat. Cette évolution pourrait permettre d'améliorer le contrôle tensionnel et la tolérance perdialytique. Enfin, la mesure continue pendant la séance du volume plasmatique renseigne sur la validité du poids sec et sur les mécanismes de remplissage plasmatique. Il doit être interprété avec l'état clinique et le niveau tensionnel. La mesure du volume plasmatique a permis que se développent des rétrocontrôles qui ont pour but la réduction des chutes tensionnelles perdialytiques. Les rétrocontrôles sur la température sont les premiers à avoir démontré un tel avantage.