Le diabète de type 1 « post-traumatique » existe-t-il ? - 04/10/13
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Les traumatismes physiques et/ou psychiques pourraient participer au déclenchement du diabète de type 1. Les spécialistes de la réparation du préjudice corporel acceptent de reconnaître l’existence de rares cas de diabètes post-traumatiques sur des critères stricts de sévérité, de précession dans un laps de temps court et de l’absence de signes suggérant que le diabète ait pu être antérieur. La littérature scientifique est ambiguë, ne permettant ni d’affirmer, ni d’infirmer que des stress puissent faciliter l’apparition du diabète. Il existe en effet une grande hétérogénéité des conclusions, non seulement dans la description d’un excès d’épisodes de stress chez les gens qui vont devenir diabétiques, mais encore dans la date de survenue de celui-ci (dans les 12 mois précédant le diagnostic ou dans la période périnatale). L’impression est que le rôle du stress récent n’est pas apparent dans des zones géographiques à forte prévalence de DT1 (Scandinavie), alors qu’il l’est dans d’autres moins touchées (Europe du sud). On serait tenté de considérer au vu de ces données que si diabète post-traumatique il y a, le rôle propre du stress ne peut être « qu’hypothétique, partiel et indirect ». Cette conclusion scientifique n’est cependant pas en accord avec la réponse attendue d’un expert, qui ne doit prêter à aucune équivoque. L’expert diabétologue est ainsi écartelé entre un raisonnement basé sur les preuves, parfaitement objectif mais probabiliste, et une décision fondée sur une intime conviction, mais forcément subjective.
Physical and/or psychological traumas might trigger an onset of type 1 diabetes. Personal injury indemnity specialists recognize that, in rare and strict criteria cases, post-traumatic diabetes can manifest within a short timeframe and without any indication of a pre-diabetic existence. The scientific literature is ambiguous, neither affirming nor denying that stress might facilitate the onset of this disease. There is, in fact, a great heterogeneity of findings in term of incidence of stress episodes among those who become diabetic. In addition, according to various studies, the stress occurs either within the 12 months preceding the diagnosis or in the perinatal period. The role of a recent stress is not apparent in geographic areas with a high prevalence of type 1 diabetes (Scandinavia), while it seems more apparent in lower risk areas (Southern Europe). Given this data, and if a post-traumatic diabetes does indeed exists, then the role of stress can only be considered as “hypothetical, partial and indirect”. This scientific conclusion is, however, not compatible with what one expects to be an expert’s non-ambiguous reply. The expert diabetologist is thus torn between evidence-based, objective (albeit probabilistic) reasoning, and a personal, subjectively based affirmation.
Mots clés : Diabète post-traumatique , diabète de type 1 , stress , réparation du préjudice corporel
Keywords:
Post-traumatic diabetes
,
type 1 diabetes
,
stress
,
repair of physical damage
Esquema
© 2013 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 7 - N° 4
P. 379-384 - septembre 2013 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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