Psychostimulants dans le traitement de la dépression - 05/03/13
, Marc Adida 1, Laurent Boyer 2, Christophe Lançon 1, 2
Raphaëlle Richieri, pôle psychiatrie universitaire, CHU Sainte-Marguerite, 270, boulevard Sainte-Marguerite, 13274 Marseille cedex 09, France.Bienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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Key points |
Psychostimulants promote alertness and reduce fatigues that have suggested their use in the treatment of depressive disorders in the early part of the 20th century.
Overall, data support the use of psychostimulants in depression particularly in cases of drug resistance, when there is a severe physical illness or when short-term efficiency is needed, especially in the elderly.
Psychostimulants are relatively better tolerated than conventional antidepressants, side effects concern less than 20% of patients.
Nevertheless, they have to be prescribed carefully in front of the increased cases of misuse described by the literature and the French national committee of narcotics and psychotropics.
Larger randomized, controlled trials with longer follow-up periods are needed to clarify a profile of response to psychostimulants, and assess the risk of developing tolerance or dependence on these substances.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Points essentiels |
Les psychostimulants augmentent la vigilance et ont des propriétés euphorisantes qui ont suggéré leur utilité dans le traitement des troubles dépressifs dès les années 1930.
La littérature actuellement disponible considère les psychostimulants, et notamment le méthylphénidate, comme un traitement approprié dans certains types de dépression, notamment les cas de résistance pharmacologique ; lorsqu’il existe une maladie physique associée ou lorsqu’une efficacité est nécessaire à court terme, notamment chez le sujet âgé.
Les psychostimulants sont des molécules relativement mieux tolérées que les antidépresseurs habituels, les effets indésirables concernant moins de 20 % des patients traités.
Leur prescription doit néanmoins rester prudente devant l’augmentation du nombre des cas d’usage détourné signalé récemment par la commission nationale des stupéfiants et des psychotropes.
Des études complémentaires, contrôlées et comparatives et surtout de plus longue durée, sont nécessaires afin de préciser un profil de réponse aux psychostimulants et d’évaluer le risque de développer une tolérance ou une dépendance vis-à-vis de ces substances.
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Vol 42 - N° 3
P. 347-352 - mars 2013 Regresar al número
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