Les parasites peuvent atteindre les poumons de différentes façons. Il peut s'agir de la localisation préférentielle de certains parasites, comme Pneumocystis chez les sujets immunodéprimés ou Paragonimus (douve du poumon) en zone tropicale. D'autres parasites, ayant une autre localisation habituelle, peuvent se retrouver de façon accessoire dans le poumon. Ainsi, l'hydatidose, l'amibiase et la bilharziose sont des affections hépatiques et leur localisation pulmonaire peut se manifester respectivement par un kyste, un abcès ou une fibrose hépatique. Enfin, d'autres parasites n'effectuent qu'un passage dans le poumon au cours de leur migration dans l'organisme, responsable de troubles pulmonaires passagers (syndrome de Löffler). Les filaires lymphatiques sont une des étiologies fréquentes du poumon éosinophile. Le paludisme se complique assez souvent de troubles pulmonaires en raison d'une augmentation de la perméabilité capillaire, responsable de micro-infarctus pulmonaires. Le traitement adapté à chaque parasite entraîne une guérison du patient.