La néphropathie diabétique est devenue la première cause d’entrée en dialyse en Europe, et à ce risque rénal s’associe à chaque stade successif de la néphropathie (hyperfiltration glomérulaire, micro-albuminurie, macro-albuminurie, insuffisance rénale) un risque encore plus élevé d’évènements cardiovasculaires. Tous les patients diabétiques ne sont pas exposés au risque de néphropathie sévère, une prédisposition génétique a été mise en évidence et partiellement révélée dans ces détails. Les autres facteurs de risque d’évolution de la néphropathie comprennent le capital néphronique à la naissance, possiblement altéré en cas d’environnement foetal défavorable, l’hypertension artérielle, le tabagisme, certaines anomalies lipidiques, et bien sûr l’hyperglycémie. Le niveau de la protéinurie est aussi un facteur pronostique et un objectif thérapeutique.

Diabetic nephropathy has become the leading cause of entry into dialysis in Europe, and the cardiovascular risk associated with each successive stage renal disease (glomerular hyperfiltration, micro-albuminuria, macro-albuminuria, renal failure) is even higher than the renal risk. All patients with diabetes are not at risk of severe kidney disease, a genetic predisposition has been identified and partially unraveled. Other risk factors for progression of renal disease include the number of nephrons at birth, possibly altered in case of adverse fetal environment, hypertension, smoking, certain lipid abnormalities, and of course hyperglycemia. The level of proteinuria is a prognostic factor and also a therapeutic target.