« Arrêtez de tirer sur le pianiste ! »* Le point de vue du médecin généraliste sur l’inertie thérapeutique - 27/04/12
páginas | 7 |
Iconografías | 2 |
Vídeos | 0 |
Otros | 0 |
Résumé |
La préoccupation croissante d’apporter des soins de la meilleure qualité possible aux patients a été à l’origine de la mise en place durant les dernières décennies de mesures visant à améliorer les pratiques des médecins. L’évaluation des pratiques médicales s’est imposée comme un recours adéquat et le constat d’un écart entre les pratiques et les recommandations est devenu un espace de réflexion privilégié. L’inertie thérapeutique est au coeur de ce débat et dans la mesure où l’on manque actuellement d’outils qualitatifs pertinents pour comprendre les raisons profondes de la dite inertie, il faut être particulièrement méfiant avec les raisons parfois trop simplistes évoquées pour expliquer ce constat et avec les solutions ne tenant souvent pas compte de la personne malade pour offrir en toutes circonstances des soins de qualité. C’est l’analyse des situations concrètes qui permet de différentier l’inertie vraie des pseudos inerties et de proposer des systèmes d’action visant un impact réel sur l’amélioration de la qualité des soins des patients diabétiques, qui ne sont le plus souvent pas seulement que des diabétiques. L’approche centrée sur le patient semble être actuellement la seule capable de prendre réellement en compte à la fois la globalité et la complexité des situations que le médecin généraliste a à gérer quotidiennement. Une cause d’inertie vraie est la routine et la banalisation des « situations problèmes » par le couple médecin patient qui incite à ne pas modifier les habitudes des uns et des autres. Une piste de travail intéressante pour combattre cette inertie est d’améliorer la réflexivité des médecins. La question se pose alors de l’évaluation de la réflexivité dans l’évaluation des pratiques médicales.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Summary |
The growing concern to provide care of better quality to patients was at the origin of the implementation, during the last decades, of measures to improve the practices of doctors. The assessment of medical practices stood out as an adequate appeal. The observation of a difference between the practices and the recommendations became a privileged space of reflection. The therapeutic inertia is in the heart of this debate and as far as we lack, at present, relevant qualitative tools to understand the deep reasons of the said inertia, it is necessary to be particularly suspicious with regard to the reasons sometimes too simplistic mentioned to explain this observation and with the solutions that often not take into account sick patients to offer them, under any circumstances, a better quality of care. It is a concrete situation analysis that allows us to differentiate the true inertia from the pen names inertia and to suggest actions plan aiming to have a real impact on the improvement of the quality of care of patient with diabetes, who are mostly not only diabetics. An approach centered on the patient seems to be, at present, the only solution that is really capable of taking into account, at the same time, the entirety and the complexity of the situation that general practitioners have to manage daily. One cause of true inertia is the routine and the everyday acceptance of the “difficult situations” within the patient doctor couple which tend to encourage them not modifying the habits of each other. An interesting working track to fight this inertia is to improve the reflexivity of doctors. Thus a question arises on the assessment of reflexivity in the evaluation of medical practices.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots-clés : Pratique médicale, Médecine générale, Décision médicale, Inertie thérapeutique, Approche centrée sur le patient, Réflexivité
Keywords : Medical practice, General medicine, Medical decision, Therapeutics inertia, Approach centered on patients, Reflexivity
Esquema
* | C’est Oscar Wilde qui, dans ses Impressions d’Amérique, raconte qu’en 1880, dans le saloon de Leadville, ville-champignon où l’on venait de découvrir des gisements aurifères, il y avait un panneau qui disait « Please don’t shoot the pianist. He is doing his best ». Ce qui, en bon français, veut dire « Merci de ne pas tirer sur le pianiste. Il fait de son mieux ». |
Vol 5 - N° S2
P. S69-S75 - décembre 2011 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
El acceso al texto completo de este artículo requiere una suscripción.
Bienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
La compra de artículos no está disponible en este momento.
¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?