Il convient de ne pas instrumentaliser la tarification à l’activité^{2Sophie Ruaux. La T2A m’a tuer. Médecine Palliative 2010;9:196–9.} . Si comme l’ont écrit le Comité consultatif national d’éthique, la Cour des comptes ou les différents rapports du député Jean Léonetti, elle semblait au départ peu adaptée aux soins palliatifs, à la psychiatrie ou à la gériatrie, la tarification à l’activité a évolué à travers ses différentes versions et peut être aujourd’hui un vecteur de développement des soins palliatifs et de l’accompagnement : aujourd’hui le contrôle des coûts de revient, l’évaluation de la pertinence des séjours ou la mesure de la qualité des soins et surtout l’efficience du service rendu ne sont pas les adversaires des valeurs humanistes. Bien au contraire. La T2A peut se révéler alors utile, voire indispensable pour développer, maintenir ou créer en France de nouvelles unités de soins palliatifs. Il est donc inutile de la diaboliser. Cela est un nouveau défi pour la médecine palliative.

It is better not to instrumentalize the activity tariffing. According to the French National Committee for Ethics, the French Public Accounting Office and several reports from French deputy Jean Leonetti, the tariffing with activity might not have been adapted to the palliative care, psychiatry, geriatric medicine and gerontology. However, tariffing with activity has evolved in different versions and should be nowadays a factor of development of palliative care and general support. Moreover, the management of cost, the evaluation of the necessity of a hospital stay or the measurement of care quality, but also the efficiency of cares and services are not the opponents of humanist values. On the contrary, the tariffing with activity might be useful and essential in order to develop, maintain or create new palliative care units in France. Demonizing it is useless. This is the new challenge for the palliative care.