Hépatites virales A et E - 06/02/12
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On décrit actuellement les cinq hépatites virales suivantes : A, B, C, D et E. Au cours de ces infections, l'atteinte hépatique est responsable de la majorité des symptômes et conditionne le pronostic. Les virus des hépatites A (VHA) et E (VHE) sont des virus à acide ribonucléique de transmission orale. Le VHA appartient à la famille des Picornaviridae et au genre Hepatovirus. La transmission se fait par contacts interpersonnels ou par consommation d'eau ou d'aliments préalablement souillés par des matières fécales. La France est un pays à faible endémicité. Le taux d'infection est bas et il existe des petites épidémies à source commune. Les groupes à risque d'exposition au VHA sont les voyageurs se rendant en zone d'endémie, les homosexuels masculins, les usagers de drogue intraveineuse, les enfants et personnels de crèche, les personnes vivant en institution, les prisonniers et certaines professions (travailleurs des stations d'épuration, égoutiers, etc.). L'infection par le VHA peut être asymptomatique. Après une incubation de 1 mois, il existe une phase prodromique pseudo-grippale puis un ictère. Le taux de mortalité est de l'ordre de 0,3 % et la guérison intervient dans les 3 semaines dans la majorité des cas. Le diagnostic repose sur la détection des immunoglobulines M (IgM) spécifiques anti-VHA. La prévention repose sur des mesures d'hygiène simples et la vaccination. Elle est recommandée pour les membres de la famille autour d'un cas index et les groupes à risque. Le VHE appartient au genre Hepevirus classé dans la famille des Hepeviridae. Il existe quatre groupes génétiques différents chez l'homme. Les souches appartenant au génotype 3 sont celles retrouvées en Europe et plus particulièrement en France. Le VHE se distingue des autres virus des hépatites par la présence d'un réservoir animal et donc d'un risque de transmission de l'animal à l'homme. Le porc serait le réservoir principal. Les signes cliniques et biologiques de l'hépatite E sont proches de ceux de l'hépatite A. Il existe néanmoins des particularités épidémiologiques. Elle touche les patients d'âge moyen (> 50ans), le pronostic est plus sévère, avec une mortalité de l'ordre de 3 % et surtout, il existe des formes prolongées voire chroniques avec risque d'évolution vers la cirrhose chez certains immunodéprimés. Le diagnostic repose sur la mise en évidence du VHE dans les selles et/ou dans le sang par reverse transcriptase-polymerase chain reaction (RT-PCR). Il existe également des tests sérologiques indirects. Le traitement de l'hépatite aiguë E est symptomatique. Les formes chroniques pourraient être traitées par ribavirine. La prévention en France repose avant tout sur une bonne cuisson de la viande de porc. Un vaccin est en cours d'étude.
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