Conclusion - 28/09/11
Au terme de ce chapitre, deux notions de base doivent être rappelées.
— | Il faut savoir prendre son temps et se souvenir que, dans ce domaine, il n’existe pas de place pour la précipitation.L’étape préthérapeutique est la plus importante et doit comporter :
| ||||
— | des radiographies standard de confirmation, comportant quatre clichés en charge (cheville de face avec cerclage type Méary, deux pieds de face dorso-plantaire et profil strict). Ces clichés permettent une double analyse des déformations, locales (focales) et à distance (architecturales) et l’évaluation des conséquences des premières sur les secondes. Seuls ces clichés standard, contrairement au scanner et à l’IRM, sont susceptibles d’apporter cette analyse globale. |
Dès lors :
— | s’il existe une parfaite concordance entre les plaintes principales, les données de l’examen clinique et celles de la radiographie standard, la construction d’enchaînements physiopathologiques simples et l’élaboration du programme thérapeutique ne soulèvent aucune difficulté ; |
— | en cas de non-concordance, il faut faire pratiquer des examens plus élaborés (scanner ou IRM) voire une anesthésietest sous arthroscanner. |
Le programme thérapeutique doit répondre à un certain nombre de conditions. L’objectif doit satisfaire à la fois au traitement des dérangements locaux et au retentissement architectural.
— | La correction doit être complète et répondre aux critères de « normalité » à savoir, plante à plat, talon bien orienté dans le plan frontal, barre d’appui métatarsienne perpendiculaire à l’axe jambier, orteils alignés. |
— | Une correction incomplète ne conduite pas à une amélioration partielle. Elle peut aboutir à une aggravation fonctionnelle par rupture d’un mécanisme compensateur. |
L’indication sera soigneusement pesée en termes de relation benéfices/risques. Le patient sera parfaitement informé des objectifs et des modalités thérapeutiques ainsi que de la durée des suites en termes d’invalidité, souvent importante.
Le meilleur traitement des séquelles traumatiques est en réalité préventif.
La détection et l’analyse des lésions en période aiguë sont les garantes d’une prise en charge dans les meilleures conditions techniques et, partant, d’optimisation des résultats fonctionnels ultérieurs. Cette notion s’applique tout particulièrement aux blessés polytraumatisés chez lesquels, la phase initiale de mise en jeu du pronostic vital passée, les lésions « cachées » du pied doivent être systématiquement recherchées, inventoriées et traitées dans un délai raisonnable après discussion avec l’équipe de réanimation.
© 2010 Elsevier Masson SAS. Reservados todos los derechos.
Bienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
El acceso al texto completo de este artículo requiere una suscripción o una compra individual.
Bienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
El acceso al texto completo de este artículo requiere una suscripción.
¿Ya suscrito a este producto ?