La lithiase urinaire est une affection très fréquente connue depuis l'Antiquité. Malgré une connaissance analytique complète de la composition des calculs, il persiste beaucoup d'inconnues quant à leur formation. Les mécanismes sont multiples et leur conjonction assure les conditions nécessaires à la lithogenèse. Il existe plusieurs types de calculs de structure et de composition chimique différentes.

Leur devenir est éminemment variable d'un patient à l'autre et d'un type de lithiase à l'autre. L'histoire clinique peut se résumer à de vagues douleurs et/ou à une infection urinaire, être marquée par une crise de colique néphrétique avec expulsion d'un calcul ou des récidives plus ou moins rapprochées, ou encore aboutir à des complications rénales redoutables avec insuffisance rénale.

Le rôle de l'imagerie est double : d'une part faire le diagnostic et le bilan de la maladie lithiasique en dehors de la période aiguë, et d'autre part établir dans le cadre de l'urgence à la fois le diagnostic et la sévérité de l'atteinte rénale. Dans cette première circonstance, la part de la radiologie conventionnelle (clichés sans préparation, urographie intraveineuse) est encore actuellement primordiale. La sévérité de l'atteinte rénale sera mieux évaluée en associant la radiologie conventionnelle avec les autres méthodes d'imagerie que sont l'échographie et la tomodensitométrie. La lithiase urinaire récidive dans 60 % des cas. L'imagerie participe à la recherche d'une étiologie dont la correction évitera la récidive. Enfin, l'imagerie a un rôle fondamental pour apprécier l'efficacité des traitements de la maladie lithiasique.

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