L'exploration morphologique des artères pulmonaires repose sur l'angioscanner pulmonaire. La technique de l'angioscanner pulmonaire doit être stricte pour permettre l'acquisition du volume au cours du temps droit de la circulation. Les scanners multidétecteurs permettent ainsi l'acquisition de tout le volume thoracique en quelques secondes. Les avantages de l'angioscanner pulmonaire sont de visualiser la lumière artérielle, son contenu « pathologique » éventuel mais aussi la paroi artérielle et les tissus environnants, apportant l'information étiologique diagnostique et permettant le bilan préthérapeutique locorégional. L'angiographie par résonance magnétique (angio-RM) donne un luminogramme artériel pulmonaire dont l'avantage est la possibilité d'études dynamiques dans le temps. L'étude fonctionnelle de la circulation pulmonaire repose sur l'imagerie par résonance magnétique (IRM) avec ou sans injection de chélates de gadolinium par les séquences de perfusion, de flux et les séquences « ciné » dédiées à l'étude de la fonction cardiaque. L'angiographie pulmonaire, technique invasive, a vu sa place limitée aux gestes de radiologie interventionnelle : vaso-occlusion et embolisation de lésions à potentiel hémorragique ou des malformations artérioveineuses pulmonaires.