Apprentissage tout au long de la vie pour les médecins spécialistes en Europe : formation médicale continue, développement professionnel continu et qualifications - 11/04/11
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The Union européenne des médecins spécialistes (UEMS) has a mandate to lead the quality of care in Europe and harmonise the qualifications of specialists doctors.
In 2000, UEMS has set the European Accreditation Council for Continuing Medical Education (EACCME), with the objective to accredit educational events and facilitate the reciprocity of CME credits obtained by attending international medical conferences.
In 2010, UEMS has set the European Accreditation Council for Medical Specialist Qualification (EACMSQ). This 2-year pilot project concerns three specialties with the goal to harmonise the competencies’ assessment.
In 2010, 35 countries are UEMS members, corresponding to 1,5 millions specialists doctors. Each of the 38 medical specialties has a ‘section’ and a four-members’ board.
Since 2000, the Europe developed the CPD concepts, and definitions were customised per country and health systems. The Rome group defined the CPD: “Continuing professional development is the educative means of updating, developing and enhancing how doctors apply the knowledge, skills and attitudes required in their working lives. This includes CME, professional and managerial (non-clinical) competencies, and all elements of Good Medical Practice”.
The learning concepts must be better developed in the health care systems as it has been done in other sectors of activity. Learning is the concept considering that it’s no more possible to characterise the learner as a sponge absorbing information.
The virtuous cycle of CME is well-known: assess his professional needs; set the needs and objectives; implement an educational plan with the right methods; conduct the actions and get the data; assess the events according to levels (participation, satisfaction, learning, performance, patient’s health, population’s health).
Financing of events usually is shared between payers: state, insurers, industries, doctors but in fine, the public is the major payer. Education must be independent from all influences and recommendations should be set.
Countries have mandatory or voluntary CME/CPD systems but it’s not a criterium of a better performance. National authorities accredit organisms or events, and that does not make any difference.
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L’Union européenne des médecins spécialistes (UEMS) a pour mission d’assurer la qualité des soins en Europe et de coordonner les qualifications des médecins spécialistes.
En 2000, l’UEMS a créé l’European Accreditation Council for Continuing Medical Education (EACCME), dont l’objectif est d’accréditer des évènements de formation et de faciliter la réciprocité des crédits de FMC obtenus par une participation à un congrès médical international.
En 2010, l’UEMS a créé l’European Accreditation Council for Medical Specialist Qualification (EACMSQ). Il s’agit d’une phase pilote de deux ans pour trois spécialités, avec l’objectif d’avoir une harmonisation de l’évaluation des compétences.
En 2010, l’UEMS a 35 pays membres, ce qui représente environ 1,5 millions de médecins spécialistes. Chacune des 38 spécialités médicales est organisée en « section » avec un Board de quatre membres.
Depuis les années 2000, l’Europe a développé le concept de DPC avec des définitions adaptées selon les pays et leurs systèmes de santé. Le groupe de Rome a défini le DPC : « Continuing professional development is the educative means of updating, developing and enhancing how doctors apply the knowledge, skills and attitudes required in their working lives. This includes CME, professional and managerial (non-clinical) competencies, and all elements of Good Medical Practice. »
Le concept d’apprenance doit être mieux développé dans le système de santé, ainsi qu’il l’est dans la plupart des domaines. L’apprenance (learning des Anglo-Saxons) part du concept qu’il n’est plus possible de considérer l’apprenant comme une éponge qui absorbe et stocke de l’information. Il s’agit d’être dans une situation pour apprendre et non pas d’être enseigné.
Le cycle vertueux de la FMC est bien connu : faire un bilan professionnel personnalisé ; définir les besoins et objectifs ; mettre en place un plan de formation en choisissant les méthodes appropriées ; réaliser les actions de formation en prévoyant leur traçabilité ; évaluer les actions selon les niveaux (assiduité/participation, satisfaction, apprentissage, performance, état de santé du patient, état de santé de la population).
Le financement des actions est en général partagé entre différents payeurs : les états, les organismes payeurs, les industries, les médecins… mais in fine, c’est le public qui est le payeur principal, quels que soient les circuits de financement. La formation doit être indépendante de ces influences et des règles devraient être adoptées par chaque système.
Des pays ont un système dit « obligatoire » et d’autres un système dit « volontaire », mais ce n’est pas un critère de meilleure efficacité du système. Cela n’a que peu de conséquences pratiques pour les professionnels. Des autorités nationales accréditent des organismes, d’autres des évènements : il s’agit d’une discussion de moindre importance.
Dans de nombreux domaines professionnels, une évaluation périodique des compétences est naturelle. Le public demande qu’il en soit de même pour les professions de santé.
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Vol 40 - N° 4P1
P. 357-365 - avril 2011 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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