Traitement des leishmanioses en France : proposition d’un référentiel consensuel - 03/02/11
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Points essentiels |
Basé sur des produits potentiellement toxiques, peu maniables ou coûteux, le traitement des leishmanioses reste de prescription complexe en 2010, en particulier pour la forme viscérale de l’immunodéprimé, et pour les formes cutanées ou muqueuses. Cette complexité induit une grande diversité de prescriptions, certaines n’étant pas optimales.
La Société de pathologie exotique a consacré une séance au traitement des leishmanioses en France, au cours de laquelle a été proposé un premier référentiel consensuel.
L’amphotéricine B liposomale est indiquée en première intention dans la leishmaniose viscérale de l’immunocompétent (20mg/kg cumulés) comme de l’immunodéprimé (30–40mg/kg cumulés).
Une prophylaxie secondaire par amphotéricine B liposomale, pentamidine ou antimoniate de méglumine est proposée aux patients fortement immunodéprimés, et maintenue 6 mois après restauration immunitaire.
En attendant la confirmation d’efficacité de nouvelles formulations de paromomycine topique, la leishmaniose cutanée de l’Ancien-Monde relève de l’abstention, ou de l’association de cryothérapie superficielle et d’injections intralésionnelles d’antimoniate de méglumine, voire – en cas de situation complexe – d’un traitement systémique.
L’efficacité de la pentamidine en cure courte (L. guyanensis/L. panamensis) et de l’antimoniate de méglumine sur 20 jours (L. braziliensis) est bien établie. Toutefois, dans certaines situations, le traitement local de la leishmaniose cutanée du Nouveau-Monde peut être envisagé.
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Because it relies on potentially toxic, difficult-to-handle, or expensive compounds the therapy of leishmaniasis is still a complex issue in 2010, especially for visceral leishmaniasis in immuno-suppressed subjects, or in patients with cutaneous and mucosal involvement. This induces a wide diversity of observed therapeutic practices, some being sub-optimal.
The Société de Pathologie Exotique organised a meeting dedicated to the therapy of leishmaniasis in France that led to the first consensus on therapeutic guidelines.
Liposomal amphotericin B is the first-line option for visceral leishmaniasis both in immunocompetent, and immunosuppressed patients (cumulated doses of 20mg/kg and 30–40mg/kg, respectively).
Secondary prophylaxis with either liposomal amphotericin B, pentamidine or meglumine antimoniate is proposed to patients with heavy immunosuppression until immunity has been restored for at least 6 months.
While the efficacy of new topical formulations of paromomycin is being tested, patients with Old World cutaneous leishmaniasis may be left untreated, or be administered a combination of superficial cryotherapy plus intralesional antimony, or even – in complex situations – receive systemic therapy.
The efficacy of a short course of pentamidine (L. guyanensis/L. panamensis) and a 20-day schedule of meglumine antimoniate (L. braziliensis) is solidly established. However, in well-defined situations, local therapy of New World cutaneous leishmaniasis is now considered acceptable.
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Vol 40 - N° 2
P. 173-184 - février 2011 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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