Cancer de la prostate. Diagnostic et bilan d'extension - 01/01/04
A. Valeri : (Professeur des Universités, Praticien hospitalier)
Service d'urologie, Centre hospitalier universitaire de Brest, hôpital de la Cavale Blanche, boulevard Tanguy-Prigent, 29609 Brest cedex, France
Service d'urologie, Centre hospitalier universitaire de Nancy, hôpitaux de Brabois, rue du Morvan, 54000 Vandoeuvre-lès-Nancy, France
Service d'urologie, hôpital Tenon, 4, rue de la Chine, 75020 Paris, France
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Resumen |
La découverte puis l'utilisation du dosage sérique de l'antigène spécifique de la prostate (prostate specific antigen, PSA) ont considérablement modifié les modalités du diagnostic du cancer de la prostate au cours des 20 dernières années. Dans les années précédant l'usage du PSA, le diagnostic précoce reposait sur le toucher rectal dont les limites ont été démontrées, plus de la moitié des tumeurs découvertes ayant déjà une dissémination extraprostatique et étant incurables. Le dosage du PSA a transformé cette situation, permettant un diagnostic à un stade localisé, curable par les traitements actuels. Quel que soit le mode de découverte de l'affection, les biopsies prostatiques échoguidées par voie endorectale restent indispensables pour affirmer le diagnostic compte tenu du manque de spécificité du PSA. La possibilité offerte d'un diagnostic à un stade précoce et curable a logiquement ouvert la voie au dépistage afin de réduire la mortalité élevée du cancer de la prostate, à l'instar d'autres cancers tels que le cancer du sein ou du côlon par exemple. Les nombreux travaux consacrés au dépistage ont permis de préciser à la fois les performances des outils disponibles (PSA et dérivés du PSA, toucher rectal, échographie endorectale, combinaison du PSA et du toucher rectal), les caractéristiques des tumeurs dépistées (stade et différenciation), mais aussi la population d'hommes susceptibles de bénéficier du dépistage (âge de début et de fin du dépistage, rythme de dépistage, prise en compte des facteurs de risques ethniques ou héréditaires...). Dans les formes découvertes précocement, l'évaluation de l'extension du cancer de la prostate, au sein de la glande ou à proximité (dissémination extraprostatique, métastases ganglionnaires microscopiques) reste imparfaite car aucun examen d'imagerie (échographie, tomodensitométrie, imagerie par résonance magnétique [IRM]...) ne permet encore de visualiser la tumeur ou les métastases microscopiques. Cependant la combinaison de paramètres tels que les données du toucher rectal, le taux de PSA, les données biopsiques, la différenciation tumorale, permettent « d'approcher » le stade réel anatomopathologique avec une précision croissante (nomogrammes). Ces progrès permettent de distinguer, au sein du groupe très hétérogène des cancers de la prostate, des tumeurs différentes par leur stade et leur potentiel évolutif, au pronostic très différent et qui déterminent une stratégie de traitement adaptée.
"Palabras clave" : Cancer de la prostate, Antigène spécifique de la prostate
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