Dystrophies musculaires congénitales - 22/07/10
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Résumé |
Les dystrophies musculaires congénitales (DMC) représentent un groupe hétérogène de myopathies d'origine génétique majoritairement autosomiques récessives. Elles ont en commun un début avant 1 an marqué essentiellement par une hypotonie avec faiblesse musculaire, responsable d'un retard et de troubles de l'autonomie motrice. Des manifestations orthopédiques et respiratoires, plus ou moins sévères, précoces et évolutives, sont les principales conséquences de l'atteinte musculaire. Certaines DMC, en particulier les dystroglycanopathies, se manifestent par des signes d'atteinte du système nerveux central (retard psychomoteur, encéphalopathie...) qui sont au devant de la scène. La définition anatomoclinique stricte des DMC, basée sur l'analyse histologique du muscle squelettique, tend à s'estomper au profit des données moléculaires. Ces dernières permettent de distinguer quatre groupes de DMC : DMC par mutation d'une protéine de structure de la membrane basale ou de la matrice extracellulaire des fibres musculaires squelettiques (déficit en mérosine [MDC1A], syndrome d'Ullrich par mutation du collagène VI [UCMD], déficit en intégrine alpha 7) ; DMC par mutation d'une glycosyltransférase de l'alpha-dystroglycane ou dystroglycanopathies (maladie de Fukuyama [FCMD], muscle-eye-brain syndrome [MEB], Walker-Warburg syndrome [WWS], MDC1C, MDC1D) ; autres formes de DMC génétiquement caractérisées (mutation du gène de la sélénoprotéine N1 [RSMD1], mutation du gène des lamines A/C [L-CMD]) ; DMC en quête de gène. Par ordre de fréquence, les deux principales maladies sont la DMC par déficit en mérosine et le syndrome d'Ullrich. La démarche diagnostique d'une DMC doit être extrêmement rigoureuse. La présence ou non de signes cliniques d'atteinte du système nerveux central, le taux des créatines kinases plasmatiques, l'analyse des protéines mérosine et alpha-dystroglycane à partir de la biopsie musculaire représentent les premières étapes incontournables. L'intérêt de l'imagerie par résonance magnétique (IRM) cérébrale, de l'IRM musculaire, de la culture de fibroblastes est ensuite à discuter pour cibler l'enquête moléculaire qui permet la confirmation du diagnostic et le conseil génétique.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots clés : Dystrophie musculaire congénitale, Mérosine, Collagène VI, Dystroglycanopathie, Sélénoprotéine N1, Lamines A/C
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