Des exercices de respiration et de relaxation améliorent les symptômes respiratoires et la qualité de vie des adultes asthmatiques - 07/07/10
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Résumé de : Hooloway EA, West RJ. |
Integrated breathing and relaxation training (the Papworth method for adults with asthma in primary care : a randomised controlled trial) Thorax 2007;62:1039-42. [Préparé par Penny Agent, rédactrice CAP.]
Question : Est-ce que les exercices de respiration et de relaxation permettent d’améliorer la symptomatologie respiratoire et la qualité de vie des adultes asthmatiques ?
Protocole : Essai contrôlé randomisé. Soins de ville à Hertfordshire, Grande-Bretagne.
Participants : Adultes connus comme asthmatiques par leur généraliste et invités par envoi postal à participer à une évaluation kinésithérapique de leur asthme ; critères d’inclusion : âge 16-70 ans, bonne connaissance de la langue anglaise, pas de comorbidité importante, consentement. Les 85 participants ont été randomisés en deux groupes : intervention (n = 39), témoin (n = 46).
Intervention : Tous les participants ont reçu les soins habituels. Le groupe intervention a eu en plus cinq sessions de 60 minutes de traitement individuel utilisant la méthode Papworth, qui consiste en un entraînement à la relaxation, un apprentissage des volumes courants et minutes appropriés pour l’état métabolique actuel, une minimisation de l’utilisation inappropriée des muscles accessoires, un apprentissage de la respiration diaphragmatique, de la respiration par le nez et une intégration de ces techniques pour les activités de tous les jours.
Critères d’évaluation : Évaluation de base, puis à 6 mois et à 12 mois. Le SGRQ (Saint George’s respiratory questionnaire) était le critère d’évaluation principal. Les critères secondaires étaient l’HADS (hospital anxiety and depression scale), le questionnaire Nijmegen de l’hyperventilation, la fréquence respiratoire de repos et le taux de dioxyde de carbone en fin d’expiration, et les valeurs de la spirométrie.
Résultats : Les résultats à 6 et à 12 mois étaient disponibles respectivement pour 78 et 72 patients. En fin de traitement (6 mois), le sous-score des symptômes du SGRQ montrait une amélioration significative de 11 points (IC95 %: 2 à 20) dans le groupe intervention. Cet effet du traitement persistait à 12 mois (différence de 9 points, IC95 % : 1 à 17). Les autres éléments du SGRQ (activités, impacts) ne montraient pas d’effet traitement, mais après ajustement pour les valeurs de base, le SGRQ total était meilleur à 12 mois dans le groupe intervention (p = 0,05). Sur l’échelle Nijmegen, le groupe intervention montrait une amélioration de 4 points (IC95 % : 0 à 8) à 6 mois et, après ajustement pour les valeurs de base, également à 12 mois (p < 0,01). Au niveau des autres critères d’évaluation secondaires, la seule différence était une réduction de la fréquence respiratoire de repos dans le groupe intervention de 5 cycles par minute (IC95 % : 4 à 7) à 6 mois et de 6 cycles par minute (IC95 % : 4 à 7) à 12 mois.
Conclusion : Cette étude est en faveur de l’hypothèse selon laquelle la méthode Papworth améliore les symptômes respiratoires, réduit la fréquence respiratoire et améliore la qualité de vie des adultes asthmatiques en soins de ville.
[Les tailles des effets et IC95 % ont été calculés par la rédaction de CAP.]
Esquema
© 2010 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 10 - N° 103
P. 9-10 - juillet 2010 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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