Corrélation phénotype-génotype des mutations des récepteurs des gonadotrophines chez la femme - 07/05/10
Abstract |
Different mutations have been described in LH and FSH genes as well as in their receptors. These mutations are either activating (gain of function), or inhibiting (loss of function). Activating mutations are expressed as a dominant trait, thus in the heterozygous state, whereas inhibiting mutations are only expressed when both alleles bear the mutation. Inactivating mutations of FSH receptor gene, in women, are associated with primary ovarian insufficiency. Inactivating mutations of LH receptor gene have also been described, most often in XX patients whose families also include cases of male pseudohermaphrodism. Clinically, these women suffer from primary amenorrhea but with normal development of breasts and the hair system. Infertility is constant. LH blood levels are increased, estradiol blood levels are those encountered at the beginning of the follicular phase (50–70 pg/ml). The discovery of these mutations allows a better understanding of some genotypes and is helpful in advancing our knowledge of these receptors.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Résumé |
Diverses mutations ont été décrites aussi bien des gènes de la LH et de la FSH, que de leurs récepteurs. Il s’agit de mutations activatrices (gain de fonction), ou inhibitrices (perte de fonction). Les mutations activatrices s’expriment de façon dominante et donc à l’état hétérozygote, tandis que les mutations inhibitrices ne s’expriment que lorsque les deux allèles portent chacun une mutation. Les mutations inactivatrices du récepteur de la FSH, chez la femme, sont à l’origine d’un tableau d’insuffisance ovarienne primitive (IOP). Les mutations inactivatrices du récepteur de la LH ont également été décrites, le plus souvent chez des patientes XX issues de familles comportant des cas de pseudohermaphrodismes masculins. Cliniquement, ces femmes présentent une aménorrhée primaire, mais un développement mammaire et du système pileux normaux. L’infertilité est constante. Les taux de LH sont hauts, ceux d’estradiol correspondant à une phase folliculaire précoce (50–70 pg/ml). La découverte de ces mutations a permis de mieux comprendre certains génotypes et d’avancer dans la connaissance des récepteurs.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Keywords : Inactivating mutations of FSH receptor gene, Inactivating mutations of LH receptor gene, Primary ovarian insufficiency
Mots clés : Mutations inactivatrices du récepteur de la FSH, Mutations inactivatrices du récepteur de la LH, Insuffisance ovarienne primitive
Esquema
Vol 71 - N° 3
P. 203-205 - mai 2010 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.