Le syndrome des ovaires polymicrokystiques (SOPMK) - 24/02/10
Polycystic ovary syndrome (PCOS)
Résumé |
1. La classification dite de Rotterdam doit être utilisée pour la définition du SOPMK: existence d’une anomalie du cycle menstruel : aménorrhée, oligospanioménorrhée ou cycles longs ; existence d’une hyperandrogénie clinique et/ou biologique ; présence d’ovaires polykystiques (OPK) à l’échographie.
Deux critères sur trois suffisent, après exclusion des autres diagnostics.
2. La classification de Ferriman et Gallway ne doit pas être utilisée pour faire le diagnostic d’hirsutisme.
3. La définition échographique de l’OPK répond à des critères précis qui doivent figurer dans le compte-rendu : présence d’au moins 12 follicules mesurant 2–9 mm de diamètre dans chaque ovaire ; et/ou volume ovarien augmenté>à 10 ml.
4. L’élévation de la LH plasmatique ne doit plus être recherchée. Le test à la GnRH est inutile.
5. La recherche d’anomalies métaboliques doit être systématique et repose sur les critères suivants: poids, taille, calcul de l’IMC, tour de taille, pression artérielle ; biologie: glycémie, triglycérides, cholestérol HDL.
6. En cas d’obésité (IMC>30 kg/m2), l’hyperglycémie par voie orale (HPGO) est recommandée si la glycémie à jeun est normale.
7. Le Citrate de Clomiphene (CC) demeure le traitement de première intention pour l’induction de l’ovulation. Si l’IMC est>30, il doit être précédé d’une amélioration de l’état métabolique par des mesures hygiéno-diététiques.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots clés : Syndrome des ovaires micropolykystiques, Hyperandrogénie féminine, Consensus français
Esquema
Vol 71 - N° 1
P. e9-e14 - février 2010 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.