Tuberculose du système nerveux central - 01/01/92
réanimation médicale, maladies infectieuses, parasitaires et tropicales, CHU, 14040 Caen France
Resumen |
Au cours des décennies passées, l'incidence de la tuberculose n'a cessé de décroître en Occident du fait de la vaccination par le bacille de Calmette et Guérin (BCG), des progrès de la chimiothérapie et de l'amélioration des conditions sociales, mais elle est reste élevée dans les pays en voie de développement et, par là même, dans les populations immigrées. L'expansion de la contamination par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) est en voie de modifier l'épidémiologie de la tuberculose en augmentant le taux d'endémie et les risques de contagion et de résistance, particulièrement dans les pays où la prophylaxie par le BCG est peu répandue.
La tuberculose neuroméningée a une expression clinique très variable, en rendant le diagnostic souvent difficile. La méningite ou le tuberculome intracrânien en sont les manifestations les plus fréquentes, mais elle peut aussi se révéler par des complications médullaires. La difficulté d'isolement du bacille de Koch (BK), la nécessité de débuter très rapidement le traitement soulignent l'intérêt des tentatives de mise au point de techniques nouvelles d'identification du BK et de l'imagerie médicale.
La lésion tuberculeuse initiale est un granulome développé à partir du mésoderme (enveloppe méningée, paroi vasculaire ou microglie). De sa localisation, de son évolution, dissémination vers les méninges ou constitution progressive d'un tuberculome, des lésions vasculaires, mécaniques ou inflammatoires associées vont dépendre les modalités de l'expression clinique.
Esquema
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