Maladie aortique chez la femme - 04/02/10
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Points essentiels |
La maladie de l’aorte abdominale chez la femme est bien plus souvent liée à un processus athéromateux qu’à une artérite inflammatoire (Takayasu, Horton).
Les hématomes intramuraux et les ulcères athéromateux de l’aorte affectent autant la femme que l’homme, assez rares, ils sont d’évolution variable (des tableaux résolutifs avec un traitement par héparine aux formes fatales).
Les sténoses et occlusions athéroscléreuses limitées à l’étage aorto-iliaque de la femme jeune sont de prévalence croissante et de traitement difficile en partie du fait d’un grand tabagisme addictif.
Après avoir été longtemps plus ou moins délaissé, l’anévrisme athéromateux de l’aorte abdominale (AAA) de la femme voit ses particularités reconnues
L’AAA chez la femme est moins fréquent que chez l’homme, mais sa croissance y est plus rapide et son risque de rupture plus élevé ; à ceci s’ajoute une prise en charge moindre de la maladie cardiovasculaire. Au total la mortalité de l’AAA chez la femme est voisine de celle du cancer du sein.
Les deux facteurs de risque majeurs de survenue d’un AAA sont comme chez l’homme les antécédents familiaux directs d’AAA et le tabagisme.
Les normes diagnostiques d’AAA, les critères d’évolutivité et d’indication opératoire ne sont probablement pas les mêmes que chez l’homme, ainsi le plus petit calibre initial de l’aorte de la femme doit être pris en compte.
La majorité recommande actuellement un dépistage ultrasonique d’AAA pour les femmes de plus de 50 ans ayant une histoire familiale d’AAA au 1er degré, les femmes de 60 à 75 ans tabagiques ou hypertendues, et les femmes de plus de 75 ans tabagiques sans comorbidité lourde et ayant une espérance de vie sensiblement normale pour l’âge.
La surveillance d’une patiente ayant un AAA de petite taille (diamètre antéropostérieur < 40-45 mm), ne doit pas se limiter à la surveillance de cet AAA, mais doit comprendre la prise en charge globale de la patiente avec un objectif de suppression des facteurs de risque modifiables. Cet objectif contribue non seulement à une réduction du risque cardiovasculaire, à une réduction du risque opératoire par une meilleure préparation de la patiente à cette éventualité, mais il a peut-être aussi une incidence sur la progression et le risque de rupture de l’AAA.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Key points |
Abdominal aortic disease in women is associated with atheromatous processes much more often than with inflammatory arterial diseases (such as Takayasu or Horton).
Intramural hematomas and atheromatous ulcers of the aorta, albeit rare, affect as many women as men and have variable outcomes: some are resolved with heparin treatment, and others are fatal.
Atherosclerotic stenoses and occlusions limited to the level of the aortoiliac bifurcation are increasingly prevalent and difficult to treat in young women, in part because of their addiction to smoking.
After being more or less ignored for a long time, the particularity of atheromatous abdominal aortic aneurysms (AAA) in women is now being recognized.
AAA in women are less frequent than in men, but grow faster and have a higher risk of rupture; moreover, cardiovascular disease is generally detected and managed less often in women. Overall mortality from AAA in women is similar to that of breast cancer.
The two major risk factors for AAA are, as in men, a direct family history of AAA and smoking.
The diagnostic standards for AAA, the criteria for defining progression, and the indications for surgery are probably not the same as in men, and the smaller initial caliber of women’s aortas must be taken into account.
Most guidelines today recommend ultrasound screening for AAA for women older than 50 years with a family history (in a 1st degree relative), women aged 60-75 years who are hypertensive or smoke, and smokers older than 75 years without serious comorbidity and with a life expectancy essentially normal for their age.
Monitoring patients with a small AAA (anteroposterior diameter < 40-45mm) must not be limited only to the aneurysm, but must also include comprehensive management to eliminate modifiable risk factors and thus to reduce cardiovascular and surgical risk (by better preparing the patient for this possibility) as well as to slow the progression of the aneurysm and decrease the risk of its rupture.
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Vol 39 - N° 2
P. 249-253 - février 2010 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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