Imagerie médullorachidienne. - 01/01/92
Service de neuroradiologie, CHU de Nancy, hôpital Saint-Julien, 1, rue Foller, 54035 Nancy cedex France
Resumen |
L'histoire des explorations médullorachidiennes ne date pas d'hier. C'est en 1921 que Sicard constate que de l'huile d'oeillette purifiée, introduite dans les espaces sous-arachnoïdiens, non seulement ne provoque aucune réaction fâcheuse chez le patient, mais en plus est visible à la radiographie et montre, en la moulant, la moelle épinière. La découverte est d'autant plus précieuse que l'huile iodée avait été injectée à la suite d'une fausse manoeuvre... Pendant de longues années ensuite, les explorations médullorachidiennes, en fait uniquement les myélographies, ont évolué au gré de l'introduction successive de produits de contraste de plus en plus performants, de mieux en mieux tolérés. Parallèlement, les radiographies conventionnelles progressaient, mais c'est l'os qui en profitait le plus et très indirectement les autres tissus.
Les années soixante-dix amènent une révolution : la scanographie s'installe à côté des myélographies. Certes le scanner leur enlève un certain nombre d'indications, mais en fait il se révèle complémentaire ; ses faibles performances dans l'exploration de la moelle laissent les myélographies indispensables. Pendant les années quatre-vingt, nouvelle révolution : c'est la consécration de l'imagerie par résonance magnétique (IRM) qui bouscule toutes les stratégies dans toutes les pathologies de la sphère médullorachidienne. Examen certain de l'avenir, elle n'est pas tout à fait celui du présent, car les installations ne sont pas encore assez nombreuses, c'est d'ailleurs la seule raison de la survie d'un bon nombre de ses rivaux...
Nous ne reprendrons pas l'étude des méthodes de débrouillage que constituent les radiographies standards. Au fur et à mesure que nous verrons les résultats et les indications des autres examens, nous les mentionnerons quand leur apport paraîtra encore d'une certaine utilité. Il est bien évident que pour la traumatologie, les dystatismes rachidiens, les malformations de la colonne, on les réalise toujours, car les clichés standards apportent une gamme d'informations dans des conditions attrayantes de facilité et de rapidité. Il reste que leurs indications diminuent progressivement et inexorablement.
Nous verrons tour à tour les deux examens les plus employés et les plus efficaces dans le diagnostic des affections rachidiennes : la scanographie et l'IRM. Nous examinerons ensuite ce qu'il reste des myélographies, puis nous aborderons toutes les autres explorations contrastées employées pour les pathologies des disques et des articulaires postérieures. Nous terminerons par les explorations angiographiques, chapitre à part, qu'elles soient réalisées par voie artérielle ou veineuse.
Esquema
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