Nouveaux marqueurs biologiques et radiologiques de la sclérose latérale amyotrophique - 07/12/09
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Points essentiels |
Dans les formes sporadiques de sclérose latérale amyotrophique (SLA), qui représentent environ 90 % des patients, le seul marqueur spécifique de la maladie est neuropathologique et repose sur la mise en évidence d’une dégénérescence motoneuronale associée à la présence d’inclusions positives pour l’ubiquitine et pour la protéine TDP-43.
Le gène codant la superoxide dismutase de type 1 (SOD1) est impliqué dans environ 10 à 20 % des formes familiales. Une mutation dans ce gène peut être considérée comme un marqueur génétique de SLA, et non comme un polymorphisme, s’il a été démontré que la mutation était pathogène ou bien ségrégait avec la maladie au sein d’une famille.
Des études dans le sang ou le liquide céphalorachidien ont rapporté des anomalies biologiques concernant des voies physiopathologiques variées (stress oxydant, inflammation, excitotoxicité…). Toutefois, aucune de ces anomalies n’a une sensibilité ou une spécificité suffisante pour constituer un marqueur diagnostique de la maladie.
L’expression musculaire ectopique de la protéine Nogo-A constitue un marqueur prometteur de la SLA mais sa valeur diagnostique nécessite d’être évaluée par d’autres études.
Des études sur des groupes de patients souffrant de SLA ont montré que la spectroscopie de résonance magnétique nucléaire (RMN) et surtout l’IRM du tenseur de diffusion étaient capables de détecter une atteinte du faisceau corticospinal. Toutefois, en raison des chevauchements entre les valeurs chez les patients et les sujets normaux, ces techniques sont actuellement insuffisantes comme outils diagnostiques à l’échelon individuel.
Dans l’avenir, l’utilisation combinée de plusieurs marqueurs pourrait fournir un outil diagnostique applicable en pratique clinique, en associant des outils biologiques, radiologiques et également électrophysiologiques.
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The only specific marker of sporadic amyotrophic lateral sclerosis (ALS), that represent about 90% of all cases, is neuropathological and based on the demonstration of motoneuronal degeneration associated with typical inclusions positive for ubiquitine and TDP-43.
The gene encoding the superoxide dismutase 1 (SOD1) is implicated in about 10-20% of familial ALS. A mutation in the SOD1 gene can be considered as a genetic marker of ALS, and not a polymorphism, if the mutation has been shown to be pathogenic or to segregate to the disease in familial cases.
Studies in blood or cerebral spinal fluid have shown biological changes involving different physiopathological pathways (oxidative stress, inflammation, excitotoxicity…). These abnormalities are neither sensitive nor specific enough to provide a diagnostic tool.
The ectopic expression of Nogo-A in muscle biopsy is a promising marker but further studies are needed to demonstrate its value as a diagnostic tool in ALS.
Studies in series of ALS patients have shown that MR-spectroscopy and diffusion tensor imaging can detect cortico-spinal degeneration. However, because of an overlap between patients and normal subjects, spectroscopic and DTI-parameters cannot be used as diagnostic tool in individual patients.
In the future, a combination of biological, radiological and electrophysiological markers, rather than a single marker, may provide diagnostic tool for the diagnosis and follow-up of ALS patients.
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Vol 38 - N° 12
P. 1843-1851 - décembre 2009 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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