Les traitements de substitution aux opiacés en France - 18/08/09
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Résumé |
En France, les médicaments de substitution aux opiacés (MSO) constituent la principale modalité de soins des dépendances à l’héroïne et s’inscrivent dans le cadre d’une prise en charge globale, médicale, psychologique et sociale. Apparus dans le début des années 1990, leur mise en place s’est véritablement développée devant la nécessité de faire face à l’épidémie liée au VIH et à la survenue de surdoses mortelles en nombre important. Après 15ans d’expérience, le bilan est positif en termes d’amélioration de l’accès aux soins, d’amélioration de l’état de santé des usagers avec une réduction de la morbidité infectieuse, de réduction de la mortalité des usagers d’héroïne et de prévention des surdoses, de baisse de la criminalité. Parallèlement, des conséquences indésirables ont été rapportées, plus particulièrement pour la buprénorphine haut dosage. Des mesures ont été prises depuis la conférence de consensus de juin 2004 : le plan d’action de l’Assurance maladie, la mise en place d’un groupe de travail de la commission addictions dédié aux traitements de substitution aux opiacés (TSO) et ses premières propositions, les dispositions réglementaires pour limiter le mésusage des MSO, les plans de gestion de risque mis en place par l’Afssaps. Le plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les toxicomanies 2008–11 s’attache également à prévenir et limiter l’usage détourné et du trafic des traitements de substitution ou d’autres médicaments pour en protéger la valeur thérapeutique. Les perspectives internationales dont certaines initiées par la France militent en outre pour la reconnaissance de ces traitements.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Summary |
France has been implementing a harm reduction based policy toward drug users, mainly based on opiate replacement therapy. The opiate substitution treatment appeared at the beginning of 1990’s and was implemented at a large scale to avoid the spread of HIV among injecting drug users and to reduce the large number of drug abuse related deaths. The 15-year experience is conclusive when access to health care had been greatly improved. Moreover, this policy has made a considerable impact on substance users’ health in general. It has contributed to the reduction of fatal overdoses, almost brought an end to HIV transmission through needle-sharing; the numbers of offenders for heroine use dramatically decreased. In the same way, adverse consequences occurred, mainly linked to the misuse of buprenorphine. Policy measures have been set up at the end of the consensus conference on June 2004: a national health insurance action plan – aiming at reducing the volume of diverted medicines –, a working group dedicated to opiate replacement therapy on behalf of the Ministry of Health (commission on addiction), regulatory measures to reduce the misuse of opiate maintenance medicines, risk management plan of the French Medicines Agency. The Government Action Plan 2008–11 on drugs and drug addiction provides for proposals aiming at reducing the diversion and the misuse of medicines and protecting their therapeutic value. French advocacy in favour of opiate replacement therapy remains a national and international priority.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots clés : Substitution aux opiacés, Bilan de la politique de santé, Politique publique, Mesures réglementaires
Keywords : Addiction medicine, Health policy outcomes, Regulation, Trends
Esquema
Communication présentée à l’Académie de pharmacie lors de la séance thématique « Traitements de substitution aux opiacés » du 28 janvier 2009. |
Vol 67 - N° 5
P. 360-364 - septembre 2009 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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