Dans un service d’imagerie médicale, à partir d’un scanner cérébral, quel est le rôle du technologue en Imagerie Médicale dans le cadre d’une recherche anthropométrique afin de classifier les lacunes osseuses par l’analyse des coupes scanner dans les trois axes ? Classer les lacunes découvertes lors du recensement qu’elles soient bénignes, malignes, chirurgicales ou traumatiques permet au médecin légiste et anthropologue d’avoir un support didactique sur lequel il pourra se référer dans le cadre de son activité.

Choix des directives d’acquisition du scanner pour les crânes non traumatiques. Groupement des patients en fonction de leur date d’arrivée et classement en série. Différenciation de patients possédant des lacunes osseuses non traumatiques. Classement des « lacunes » traumatiques. Taille de l’échantillon : 91 crânes non traumatiques (50 femmes, 41 hommes), 25 crânes traumatiques appartenant à la Police Judiciaire.

Plus de femmes que d’hommes passent un scanner cérébral. Vingt lacunes bénignes contre 1 lacune maligne. La majorité des lacunes bénignes se situe dans les tranches d’âge 40 – 79 ans. Proportionnellement les hommes ont plus de lacunes bénignes que les femmes.

L’intérêt du scanner permet de visualiser des lacunes car il donne des informations plus précises que la technique de radiologie conventionnelle. Grâce à cette recherche, le TIM a permis de compléter les données de la Police Judiciaire et est donc un lien professionnel privilégié avec la médecine légale, celle-ci ne disposant ni de la technologie, ni des compétences requises pour l’acquisition de ces informations.