Echographie de contraste et tumeurs malignes du foie: comment, pourquoi ? - 04/06/09
Resumen |
Objectifs |
Savoir comment réaliser un examen échographique de contraste pour caractériser une tumeur maligne hépatique.
Connaître la sémiologie caractéristique des tumeurs malignes hépatiques. Mettre en évidence les différences sémiologiques avec le scanner et l’IRM.
Connaître les indications de l’échographie de contraste concernant les tumeurs malignes hépatiques et présenter les recommandations européennes actuelles.
Points clés |
Une lésion qui n’est pas hypoéchogène au temps tardif n’est presque jamais une métastase (quelques rares exceptions concernant des métastases très hypervascularisées ont été rapportées). Le CHC dans sa forme typique est hypervacularisé au temps artériel et hypoéchogène à sa phase tardive mais de nombreuses exceptions sont possibles.
Une lésion hypoéchogène à la phase tardive n’est par contre pas nécessairement maligne : il peut s’agir de kystes passés inaperçus sans injection, d’abcès, de nodules nécrotiques solitaires, voire de certaines formes d’HNF et d’adénome et même d’angiomes capillaires. Il est donc nécessaire pour proposer un diagnostic de métastase de tenir compte de la phase artérielle.
Résumé |
L’échographie de contraste possède un avantage déterminant sur les autres techniques d’imagerie. Elle permet de visualiser l’arrivée du contraste au sein d’une lésion en temps réel durant la phase artérielle ce qui apporte de nombreuses informations sur le degré et le profil de vascularisation. La description de la prise de contraste des tumeurs hépatique s’est donc considérablement enrichie. La phase tardive apporte quant à elle des informations originales sur l’élimination du produit de contraste des lésions. Pour des raisons encore partiellement inexpliquées les microbulles ont tendance à rester de longues minutes dans le parenchyme hépatique et dans les tumeurs hépatocytaires bénignes. Au contraire la plupart des métastases éliminent rapidement les microbulles car elles ne s’extravasent pas dans l’interstitium tumoral. Ainsi une lésion isoéchogène au parenchyme adjacent à la phase tardive n’est presque jamais une métastase (quelques rares exceptions concernant des métastases très hypervascularisées seront décrites). La prise de contraste des CHC est variable, dépendante de son degré de différenciation.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots clés : Foie, tumeur maligne, Ultrasons, technique d’exploration, Produits de contraste, perfusion
Vol 89 - N° 10
P. 1293 - octobre 2008 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.