Contribution originale - Rééducation après réparation de la coiffe des rotateurs - 04/06/09
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Les ruptures de la coiffe des rotateurs sont très fréquentes. Cette fréquence augmente avec l’âge pour toucher une personne sur deux dans la septième décade. Elles génèrent des incapacités et un handicap. Quand le traitement fonctionnel est dépassé, le traitement chirurgical, suivi d’une longue phase de rééducation, est indiqué. En 2007, quelques interrogations subsistent en ce qui concerne l’âge limite au-delà duquel la chirurgie est contre-indiquée, l’influence de la taille de la rupture sur le résultat fonctionnel et les modalités de la rééducation postopératoire.
Pour répondre à ces interrogations, nous avons revu (avec un recul minimum de 2 ans) 80 patients ayant bénéficié d’une réparation d’une rupture transfixiante de la coiffe par un des auteurs. Il s’agissait de 31 femmes et 49 hommes dont l’âge moyen était de 61 ans. La stratégie thérapeutique a consisté à réaliser une réparation anatomique de la coiffe des rotateurs et à adapter le mode d’immobilisation et les différents délais en fonction des lésions.
Les résultats montrent un gain très significatif (34 points) du score de Constant permettant de replacer les patients dans les valeurs normatives définies par Constant. Cette amélioration n’est pas influencée par l’âge, le sexe, la taille de la rupture et l’état du biceps. En revanche ce gain est influencé favorablement par les amplitudes passives de la gléno-humérale en flexion (C : 0,33 ; P : 0,0034), en abduction (C: 0,25 ; P : 0,028) et l’amplitude du C-test (C : 0,40 ; P : 0,0004). Nous avons également retrouvé une corrélation importante entre la force des muscles rotateurs latéraux en position R1 et le score de Constant (C : 0,449 ; P < 0,0001). Plus la force est importante, plus le score de Constant augmente.
Que la rééducation se soit déroulée en hospitalisation en centre ou en ambulatoire dans un cabinet utilisant le protocole CGE©, les résultats fonctionnels sont identiques. En revanche la douleur diminue d’avantage chez les patients ayant bénéficié du protocole CGE©.
Il est donc possible de réparer des ruptures de coiffe même à un âge avancé, à condition d’adapter le protocole au patient (type et durée d’immobilisation, lieu de rééducation) et de récupérer les amplitudes gléno-humérales et la force des rotateurs latéraux.
Niveau de preuve : 4 (série de cas).
Rotator cuff tears are common and increase with age, affecting 50% of the population after 70 years. These tears generate functional disabilities. When the functional treatment is no longer effective, surgery must be proposed, with a long postoperative rehabilitation phase. In 2007, debate remains open on certain topics including the limit age beyond which surgery should be proposed, the influence of the size of the tear on the functional outcome, and the appropriate modalities for postoperative rehabilitation.
In order to provide a coherent response to these questions, we reviewed at two years minimum follow-up, 80 patients who had undergone repair of a full thickness rotator cuff tear. The series included 31 females and 49 males, mean age 61 years. The therapeutic strategy was to achieve anatomic repair of the cuff and adapt postoperative care, immobilization and time to renewed activity, to the type of injury involved.
The results showed a highly significative gain (34 points) in the Constant score such that these patients reached the normal values defined by Constant. This improvement was not affected by age, gender, size of the tear or the status of the biceps. Converesely, this gain was favorably influenced by the passive range of motion of the glenohumeral joint in flexion (C: 0.33; p=0.0034), abduction (C: 0.25; p=0.0028) and amplitude of the C-test (C 0.40; p=0.0004). We also found a strong correlation between the force of the lateral rotator muscles (R1) and the Constant score (C: 0.449; p=<0.0001). The Constant score increased with increasing muscle force.
It was noted that the functional outcome was the same for patients whose rehabilitation was conducted in the hospital setting or in an outpatient setting. Conversely, pain reduction was greater for patients participating in the outpatient protocol.
Rotator cuff tears can be repaired even in older patients if the rehabilitation protocol is correctly adapted to the patient’s individual condition (type and duration of the immobilization, site of the rehabilitation program) and if the glenohumeral range of motion and the force of the lateral rotators is recovered.
Level of evidence: 4 (Therapeutic study) review of case series.
Mots clés : Chirurgie , Épaule , Rééducation postopératoire , Rupture de la coiffe des rotateurs
Keywords:
Shoulder
,
rotator cuff tear
,
surgery
,
postoperative rehabilitation
Esquema
© 2009 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 9 - N° 89
P. 36-44 - mai 2009 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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