L'information du patient des effets indésirables graves des traitements : résultat d'un sondage réalisé auprès de 341 rhumatologues français en 2001 - 01/01/03
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Resumen |
Objectif. - Un sondage a été mené en mai 2001 sur le thème de l'information du patient des effets indésirables graves des traitements auprès de 600 rhumatologues français.
Résultats. - Trois cent quarante et un ont retourné le questionnaire. La plupart des rhumatologues pensent qu'une information exhaustive des patients va devenir inéluctable, la moyenne des réponses à cette question (sur une échelle de 0 = pas du tout, à 100 = tout à fait) étant de 62,1 ± 28,3. Ce jugement n'était que peu ou pas affecté par l'âge des rhumatologues. Sur une échelle de 0 (pas du tout) à 100 (tout à fait) les rhumatologues pensent que l'information doit être avant tout prodiguée par le médecin (78 ± 23), puis par les firmes pharmaceutiques (64 ± 32) et enfin dans les pharmacies (46 ± 33). Selon les rhumatologues, l'information exhaustive des patients des risques des traitements profitera surtout aux médecins (51 ± 32), plus qu'aux firmes (43 ± 30) et aux patients (38 ± 28). Un accueil « positif » des patients aux informations sur les risques des traitements est toutefois constaté de « constamment » (2 %) à « assez fréquemment » par 55 % des rhumatologues. Réciproquement une information des effets indésirables graves n'est pratiquée de « constamment » (9 %) à « assez souvent » que par 66 % des rhumatologues, mais « jamais » par 4 %, tandis que la fréquence approximative des risques graves n'est précisée de « constamment » (2 %) à « assez souvent » que par 21 % des rhumatologues, mais « jamais » par 33 %. De même les rhumatologues ne préviennent de « toujours » (3 %) à « assez souvent » leurs patients d'un risque létal que dans seulement 11 % des cas, 44 % ne le faisant « jamais ». Sur une échelle de 0 (pas du tout au courant) à 100 (tout à fait au courant) les rhumatologues estiment pourtant connaître assez bien la nature des effets graves des traitements qu'ils utilisent (73 ± 23), bien que moins bien la fréquence (52 ± 22). Le conseil de lire la notice est donné de « toujours » (8 %) à assez souvent par 27 % des rhumatologues, mais « jamais » par 32 %. En revanche les inconvénients à craindre en cas de non prise du traitement sont notifiés de systématiquement (21 %) à « assez souvent » par 88 % des rhumatologues.
Mots clés : Information ; Effets indésirables ; Toxicité ; Patient ; Rhumatologue.
Abstract |
Objectives. - In May 2001, we surveyed French rheumatologists to determine how they inform their patients about serious side effects of drugs.
Results. - Of the 600 rheumatologists invited to participate in the study, 341 completed and returned the questionnaire. Most respondents believed that full information on patients would become the rule (mean, 62.1 ± 28.3, the items being scored on a 100-point scale where 0 was “not at all” and 100 “absolutely”). The answer to this item varied little across age groups. Respondents felt that patient information fell primarily on the physician, (78 ± 23), followed by pharmaceutical companies (64 ± 32) and pharmacists (46 ± 33). The respondents believed that full information of patients about side effects would primarily benefit physicians (51 ± 32), followed by pharmaceutical companies (43 ± 30) and patients (38 ± 28). The reaction of patients to information on drug-related risks was described as “always favorable” by 2% of the respondents and as “fairly often favorable” by 55%. Among respondents, 9% always gave information on serious side effects, 66% fairly often, and 4% never; 2% always communicated information on the approximate frequency of serious adverse events, 21% fairly often, and 33% never. Similarly, 3% of the respondents always warned their patients of lethal risks, 11% fairly often, and 44% never. When evaluated on a 100-point scale (0, not at all knowledgeable; 100, very knowledgeable), knowledge of serious side effects of drugs for musculoskeletal conditions was 73 ± 23, whereas knowledge of the frequency of these effects was only 52 ± 22. Eight percent of the respondents always recommended that patients read the package insert, 27% fairly often, and 32% never. Conversely, the possible adverse effects of not taking the treatment were always specified by 21% of the respondents and fairly often by 88%.
Mots clés : Information ; Side effects ; Toxicity ; Patient ; Rheumatologist ; Leaflet.
Esquema
Vol 70 - N° 1
P. 58-64 - janvier 2003 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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