Le traitement par mouvement contrarié améliore la fonction motrice du membre supérieur après un accident vasculocérébral - 20/04/09
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Résumé de : Wolf SL, Winstein CJ, Miller JP, Taub E, Uswatte G, Morris D, Giuliani C, Light KE, Nichols-Larsen D, EXCITE Investigators. |
Effect of constraint-induced movement therapy on upper extremity function 3 to 9 months after stroke : the EXCITE randomized clinical trial. JAMA 2006;296: 2095–104. [Préparé par Mark Elkins, Coordinateur CAP]
Questions : Chez les patients vus 3 à 9 mois après un accident vasculo-cérébral, quel est l’effet du traitement par mouvement contrarié ou la constraint-induced movement therapy (CIMT) des auteurs anglo-saxons, sur la fonction du membre supérieur ?
Méthodes : Essai randomisé contrôlé à double insu conduit par sept CHU américains avec la participation de 247 centres médicaux.
Participants : 222 adultes, 3 à 9 mois après un premier accident ischémique ou hémorragique, avec au moins 10° d’extension active du poignet, du pouce et de deux doigts. Pour inclusion, les participants devaient avoir la capacité de maintenir un équilibre satisfaisant, de faire des transferts, de se mettre debout seul et de rester debout tout en portant la moufle contrariant les mouvements de la main non affectée. Les patients étaient divisés au hasard en deux groupes : 106 dans le groupe du traitement par mouvement contrarié (CIMT) et 116 dans le groupe témoin du traitement habituel.
Interventions : Traitement de deux semaines. Tous les jours, au moins 90 % du temps éveillé, les patients du groupe CIMT portaient la moufle sur la main la moins atteinte. Au moins six heures par jour, cinq jours par semaine, les patients effectuaient des tâches répétitives et des entraînements de comportement de la main hémiplégique. Les patients avaient également des exercices supplémentaires d’au moins 30 minutes à faire quotidiennement à la maison. Après la phase initiale de prise en charge en rééducation, les patients du groupe témoin recevaient, chez eux ou en externe, des traitements habituels allant d’aucun traitement à l’utilisation d’orthèses ou d’ergothérapie.
Évaluation : Ont été déterminées la force et la vitesse d’exécution des mouvements du membre supérieur (WMFT ou Wolf Motor Function Test) et une évaluation du volume et de la qualité de l’exécution de 30 tâches quotidiennes (le MAL ou Motor Activity Log, une cotation de 0 à 5 déterminée par entretien). La répercussion de l’accident vasculo-cérébral sur l’état général du patient était évaluée par le SIS (Stroke Impact Scale). Les résultats étaient déterminés à 4, 8 et 12 mois après la fin du traitement.
Résultats : De 0 à 12 mois, l’amélioration était plus importante dans le groupe CIMT par rapport au groupe de traitement habituel : 34 % d’amélioration du temps d’exécution WMFT (IC95 % : 12 à 51) ; amélioration du volume de l’activité de 0,43 (IC95 % : 0,05 à 0,80) ; et amélioration de la qualité de l’activité motrice de 0,48 (IC95 % : 0,13 à 0,84). Il a également été noté une diminution significative de la perception personnelle de la difficulté à exécuter des tâches manuelles de 9 % (IC95 % : 0,3 à 19).
Conclusion : L’utilisation d’un traitement par mouvement contrarié (le CIMT) 3 à 9 mois après un accident vasculo-cérébral améliore la fonction motrice du membre supérieur avec les résultats qui persistent au moins un an.
Esquema
© 2009 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 9 - N° 88
P. 17-18 - avril 2009 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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