SUCRES ET POIDS CORPOREL : ANALYSE DES DONNÉES ÉPIDÉMIOLOGIQUES - 03/03/09
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La consommation des sucres est souvent associée à l’incidence croissante de l’obésité dans les pays occidentaux. Toutefois, les preuves issues des données épidémiologiques sont contradictoires. La terminologie est notamment source de confusion. Les très nombreux termes utilisés pour décrire les sucres apportés par l’alimentation, ainsi que les données erronées sur la teneur en sucres des aliments fournies par de nombreux pays, rendent en effet difficiles les études portant sur l’évolution des consommations dans le temps et les comparaisons entre les pays. En outre, les informations relatives à l’équilibre alimentaire sont fréquemment mises en avant de manière incorrecte pour décrire les apports. Pour les pays disposant de données satisfaisantes sur les consommations en sucres provenant d’études individuelles, peu d’éléments attestent d’une augmentation de la consommation en sucres au cours de la période marquée par une augmentation de l’incidence de l’obésité, que ce soit chez les adultes ou chez les enfants. Dans les études transversales, la consommation de sucres n’est pas liée à l’IMC et la plupart du temps, c’est même l’inverse qui est observé. Aucune étude longitudinale portant sur les modifications de la consommation en sucres et sur celles du poids corporel n’est disponible. Par ailleurs, les études longitudinales examinant la consommation de boissons ou de jus de fruits sucrés et leurs relations avec le poids corporel présentent des résultats et des conclusions contradictoires. Il est donc actuellement impossible de conclure à l’existence d’une relation entre la consommation des sucres et la prise de poids. Pour ce faire, il nous faudrait disposer de meilleures données concernant la consommation des sucres et des études longitudinales utilisant ces données afin d’étudier les changements dans le temps.
It is often suggested that the dietary intake of sugars is related to the increasing incidence of obesity in western countries. However, epidemiological evidence is conflicting. There is confusion over terminology, with a large number of terms used to describe sugars in the diet and inadequate data on the sugars content of food in many countries, making examinations of trends in intake over time and comparisons between countries difficult. Food balance information is also frequently used incorrectly to describe intake. For those countries with good data on intake of sugars from individual surveys, there is little evidence for either adults or children, of an increase in intake of sugars over the time period over which obesity incidence has increased. In cross sectional surveys, sugars intake is not related to BMI and most often the inverse is found. No longitudinal studies of sugars intake and body weight changes are available. For those longitudinal studies examining intake of sugar sweetened beverages or fruit juice and relationships to body weight, there are conflicting results and conclusions. Hence it cannot currently be concluded that there is a relationship between intake of sugars in the diet and weight gain. Better sugars intake data and longitudinal studies using such data to examine changes over time are needed.
Mots clés : Sucres , Prises alimentaires , Épidémiologie , Obésité
Keywords:
Sugars
,
Intake
,
Body weight
Esquema
© 2008 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 43 - N° HS2
P. 21-28 - décembre 2008 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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