Des avancées technologiques récentes ont fait prendre à l'imagerie par résonance magnétique (IRM) une place importante parmi les moyens diagnostiques en pathologique rénale, permettant d'obtenir en un seul examen des informations morphologiques et fonctionnelles. Il s'agit donc bien d'une approche one-stop-shop. L'IRM offre, par rapport à l'examen tomodensitométrique, l'avantage de pouvoir être réalisée chez le patient allergique à l'iode ou présentant une contre-indication à l'utilisation des rayons X. Son seul inconvénient est une mauvaise analyse des calculs et des calcifications. L'analyse de la prise de contraste des séquences injectées ultrarapides améliore la caractérisation tissulaire. Elle devient la méthode concurrente de la scintigraphie pour explorer la fonction rénale. L'approche morphologique des voies excrétrices des séquences d'uro-IRM est intéressante. Les séquences de diffusion et la spectroscopie sont en évaluation pour les maladies du parenchyme.