Impact d’un programme prolongé d’amélioration continue de la qualité sur le risque infectieux lié aux cathéters veineux périphériques - 05/01/09


Summary |
Introduction |
Although peripheral venous catheter (PVC) placement is one of the most common invasive procedures used in hospitals, data about the infectious risk associated with it are sparse. Nurses and physicians often underestimate this risk. We describe here a 10-year continuous quality improvement program in a large university hospital.
Methods |
The prevention program included: 1/ an observational audit of practices of PVC insertion and maintenance (1996), 2/ two studies of incidence and risk factors for PVC-related infection (1996 and 1999), 3/ 8 annual (1996 to 2006) cross-sectional studies that collected information about duration of PVC placement and other process indicators, 4/ surveillance of nosocomial bacteremia from 2002 through 2006, and 5/ continued education sessions for healthcare workers, based on local surveillance data.
Results |
Rates of colonization and infection (0.7 cases of bacteremia/1000 PVC days) were similar to data from other studies. PVC that remained in place for more than three days was associated with a higher risk of catheter-related bacteremia in both incidence studies. The annual prevalence studies showed that 15 to 20% of PVCs remained in place for more than three days from 1996 through 2002, but this rate decreased thereafter; it was 6.7% in 2005 and 10.7% in 2006. Practices audits indicated room for improvement in prevention measures. The absolute number of PVC-related bacteremia decreased by more than 50% from 2002 (n=23) to 2006 (n=10).
Conclusion |
This prolonged multifaceted program, including practice audits, continued medical education and monitoring of PVC-related infection, has led to a substantial decrease over time in the infectious risk related to PVC placement.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Résumé |
Introduction |
Alors que le cathétérisme veineux périphérique (CVP) est une des procédures les plus fréquemment utilisées, peu de données sont disponibles sur le risque infectieux, risque souvent sous-estimé par les équipes soignantes. Nous avons mené un programme prolongé de prévention durant 10 ans dans un hôpital universitaire.
Méthodes |
Le programme a associé : 1/ un audit initial des pratiques de pose et d’entretien des CVP (1996), 2/ deux enquêtes d’incidence et de facteurs de risque de colonisation et d’infection (1996 et 1999), 3/ 8 enquêtes de prévalence annuelles (1996 à 2006) sur la durée de maintien des CVP, associées à d’autres indicateurs des pratiques, 4/ une surveillance des bactériémies nosocomiales entre 2002 et 2006, et 5/ des actions de formation des équipes soignantes, basées sur les données recueillies.
Résultats |
Les taux de colonisation et d’infection (0,7bactériémie/1000 jours de CVP) étaient conformes aux données de la littérature, et la durée de maintien du CVP>3 jours apparaissait comme facteur de risque dans les 2 études. Les audits annuels de pratiques montraient un taux de 15 à 20% des CVP laissés en place plus de 3 jours entre 1996 et 2002, taux qui a ensuite diminué à 6,5 et 10,7, % en 2005 et 2006 respectivement. Les enquêtes sur les pratiques déclarées montraient que les procédures de pose pouvaient être améliorées. Le nombre de bactériémies liées au CVP a diminué de plus de 50 % entre 2002 et 2006 (23 à 10/an).
Conclusion |
Ce travail prolongé, associant audits de pratiques, surveillance des infections et actions de formation, a montré qu’il était possible d’obtenir, par des actions ciblées mais prolongées, une amélioration substantielle de pratiques de gestion des CVP.
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Vol 38 - N° 1
P. 34-42 - janvier 2009 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.